Il a la surface d’un mouchoir de poche, la profondeur d’un dé à coudre, l’arrogance d’un lama, le brio d’un zircon. Emanuel Macron avec de telles qualités n’en impose qu’à des personnalités de second rang comme François Hollande, Jacques Attali ou Alain Minc, armée de légistes dévoyés, de financiers cyniques et de ratés de la politique. Il n’inspire que méfiance à ceux qu’il prétend envouter, les responsables syndicaux, ses anciens premiers ministres, les grandes voix intellectuelles comme Onfray, Finkelkraut ; à l’étranger il n’impressionne personne, ni Tebboune, ni Bongo, ni Scholz ni Melloni, ni Biden ni Poutine. Bérézina économique (déficit de la balance commerciale, abysse de la dette), Waterloo social (chômage record camouflé derrière des contrats à temps partiels et l’apprentissage), Sedan diplomatique (déroute au Mali, avilissement devant l’OTAN, inexistence ailleurs), Trafalgar culturel (éducation en lambeaux, wokisme conquérant). Devant les yeux effarés des français la déroute s’amplifie sur tous les domaines justice, santé, sécurité, faute de décisions, faute d’autorité, faute d’initiatives.