Karine Becard a montré sa méchanceté dans la matinale de France-Inter quand elle n’a pu cacher sa joie au débarquement de Geoffroi Lejeune comme rédacteur en chef de Valeurs Actuelles en précisant que ce départ sanctionnait son excès d’extrémisme d’extrême droite ; elle redoubla la mise avec des mots jubilatoires pour indiquer la grêve du Journal du Dimanche à l’annonce que ledit Lejeune, allait en prendre la responsabilité grâce à l’appui de Bolloré.
La même Bécard bavotait, peu après, sa bêtise lors de son entretien avec Panier-Rumacher : elle s’indignait que les pays pauvres n’aient pas beaucoup plus de contrôle du FMI ou de la Banque Mondiale alors qu’ils n’ont pas le sou pour en être actionnaires, elle morigénait la ministre de ne pas accélérer la transition énergétique dans les pays du Sud quand la seule véritable question est de les faire accéder massivement à l’électricité, elle gargouillait d’insatisfaction du fond de sa gorge quand la ministre se gargarisait de quelques succès sur les milliards de dollars balancés (plutôt promis, d’ailleurs) à des régimes ou corrompus ou sans administration pour les dépenser rationnellement.
Oui bête et méchante, mais sans le talent d’Hara-Kiri.