Elisabeth Borne se précipite sur les ruines d’un bâtiment hébergeant des handicapés : pour quoi faire ? Manifester une fausse empathie avec des parents ? Récolter les dividendes de sa présence sur le terrain ? Ramasser les cendres ?
Christian Beaune veut bien parler de tout mais pas avec n’importe qui : il ses pudeurs de vieille coquette de ne pas vouloir s’entretenir avec certains journalistes ? Il tortille du cul à l’idée de s’exprimer dans des médias qu’il n’a pas choisi ? Faire le tapin auprès des progressistes ?
Catherine Colonna, sous-chef aux affaires étrangères, nous exprime ses idées : Le coup d’état au Niger fait partie « des pratiques qui ne sont plus de mise ». Au lieu de nous indiquer quelles sont les méthodes de changement de régime désormais à la mode, elle pourrait surtout se poser des questions sur ses capacités d’anticipation. Elle n’a rien vu du coup d’état vintage au Mali, ni au putsch old style au Burkina-Faso, quant à celui en Guinée il était probablement hors d’âge. Et surtout quelques jours après, ou quelques mois après ne rien proposer.
Curieux cette idée que débiter des propos fades c’est gouverner.