La barbarie menace toujours quand une une guerre est déclarée. Poutine a lancé des troupes mal préparées, mal commandées, pas motivées contre les ukrainiens. Il a du se retirer sur une ligne fortifiée en laissant des preuves de la conduite barbare de ses unités. Téhéran a lancé les terroristes du Hamas contre Israël. La barbarie fut la raison même de cette attaque : massacrer et faire peur aux juifs. Erdogan a soutenu les Azéris dans leur conquête de l’enclave du Haut-Karabakh. Il poursuit la politique des Jeunes Turcs d’une barbare élimination des arméniens de leur patrie d’origine.
Que veut dire une politique de soutien aux ukrainiens, arméniens, israéliens ? Une révolte contre les actes de barbarie commis par des fanatiques embrigadés, un dégoût des dirigeants qui les ont manipulés pour des objectifs qui sont au mieux irréalistes au pire une exacerbation des malheurs de ceux qu’ils prétendent commander. Réaction nécessaire et non suffisante. L’imbécillité des gouvernants des pays attaqués doit être stigmatisée : les ukrainiens qui ont saboté les accords de Minsk, les arméniens qui se sont alliés aux russes pour soutenir la sécession du Haut-Karabkh, les israéliens qui dans leur hubris ont pensé qu’il était inutile de se préoccuper du problème des palestiniens.
Il faut se défendre contre les criminels : dans les plaines cosaques, non pas pour récupérer la Crimée ou des oblasts sécessionnistes, mais pour défendre Odessa, reprendre Marioupol, briser l’impérialisme russe; dans les montagnes du Caucase pour défendre le sud de l’Arménie menacé, briser l’impérialisme turc; en Israël assurer la survie de l’état juif dans l’esprit des accords d’Oslo en brisant l’alliance contre nature du Hamas et des chiites du Hezbollah et de l’Iran. Chaque fois il s’agit d’éliminer des régimes dictatoriaux parce que terroristes et redonner une chance à des cohabitations toujours difficiles