Faute de Dieu, d’être suprême, d’idées platoniciennes, la république française se réfugie dans la canonisation de personnes qui n’en méritent pas tant. Après Simone Veil réfugiée au Panthéon pour une loi imaginée par un tandem Giscard-Chirac pour une fois d’accord, après Delors héroïsé aux Invalides pour avoir fait prospérer une organisation bruxelloise à la légitimité politique et économique discutable instaurée par le duo Mitterand-Kohl, voilà maintenant Badinter qui va rejoindre cet empyrée pour avoir soit bien exécuté la volonté de son maître sur la peine de mort, soit avoir feint d’instaurer la décriminalisation de l’homoséxualité alors qu’elle était en vigueur depuis 1791 !
Tous étaient gens de talents, de vertus, mais qui n’ont dû leur célébrité politique qu’à la faveur et à l’appui du Prince. Remarquables dans leur profession respective, ils ne sont que des nains dans le destin de la France. Leur entrée dans le cercle des génies tutélaires de notre pays est une imposture imaginée par un état en peine de valeurs.