Curieux cette frousse des châtiments corporels. Une bonne fessée, ou une claque de la part de ses parents peut être parfaitement éducative quoi qu’en pouvait dire Edwige Antier et préférable à d’invraisemblables palabres pour persuader le délicieux bambin qu’il s’est conduit comme un imbécile. Un coup de baguette sur les doigts d’un élève inattentif ou turbulent ne me semble pas être un attentat à la dignité humaine et a l’avantage d’une peine immédiatement corrélée à la faute. Le fameux carcan qui expose à l’indignité publique des escrocs de petite envergure ou des cols blancs ayant abusé de biens sociaux est beaucoup plus éducative qu’un vague bracelet attaché à la cheville du délinquant.
Le danger serait la dérive vers une forme de torture. Les enfants battus existent déjà chez des parents indignes. Les maltraitances des élèves sont pratiquées par leurs ennemis de bandes rivales. Les mises au pilori sont pratiquées avec enthousiasme par les médias et ceux qui les manipulent. Les interdictions de châtiments corporels ne privent ni les tortionnaires, ni les abuseurs,. Le langage du corps a son importance.