Contournée, biscornue, Judith Godrèche sue le maniérisme voire la dissimulation.
Les hordes de mâles blancs tripoteurs n’en finissent pas d’expier leurs fautes vénielles.
Les paroles des femmes se multiplient comme une flambée de maladies sexuellement transmissibles.
Les hommes moches, complexés, regrettent les heureux temps de la promotion canapé.
La vérité s’enfuit sous la pesanteur de l’authenticité des révélations d’arrière-cours et de corridors obscurs.
Les viols de Cologne, de la Place Tahrir, des kibboutz israélien, des savanes du Soudan, des tropiques du Kivu passent à la trappe médiatique faute de coupables occidentaux.
Plus elles montent les marches en se trémoussant habillées d’un voile de chez « machin » et de quelques bijoux de chez « truc », plus on rêve de leur tirer le tapis de dessous les pieds.
Sous peine d'être diffamés, ils n'ont d'autre ressource qu'être lanceurs d'alerte : ah les belles âmes !