Le pouvoir d’achat est le seul sujet qui tracasse la classe pico-médiatique : c’est le meilleur pour générer une compétition féroce entre qui sera le plus populiste, le moins difficile à manier pour les champions des promesses vaines. Et tous de vanter ces grandes surfaces qui font baisser les prix alors qu’elles sont les égorgeuses économique des producteurs (PME et agriculteurs français), les fourriers du chômage en favorisant la désertification commerciale des centres villes, les parfaites représentantes de l’alourdissement de la balance commerciale du pays en important à tour de bras les productions des esclaves (dont beaucoup d’enfants) des pays à la ramasse. On rêve que quelqu’un brise enfin ces centrales d’achat monstrueuses qui asphyxient leurs fournisseurs. Certain, n'hésitent pas à proclamer la nécessité de bloquer les prix, s'attaquant une fois de plus au procureur; recette éculée qui a toujours échoué sinon en créant des pénuries ou des délocalisations.
Et dans la fameuse bataille dite sociale pour l’amélioration des conditions de vie des moins favorisés n’est jamais abordé le budget le plus important des ménages : celui du logement. Aucun de prône la relance de la construction massive des logements par les promoteurs et par les bailleurs sociaux, aucun ne se soucie du prix extravagant du foncier dans les mégapoles ou les lieux submergés par le tourisme. Au contraire ces candidats de la médiocrité parlent de bloquer les prix des loyers, de protéger les locataires indélicats, d’alourdir les normes dites écologiques, pour mieux aggraver la déroute du marché . La bataille n’est pas autour du prix du lait ou de la viande de porc qui ne sont pas payés assez cher, mais du prix du métro carré qui lui est vendu ou loué beaucoup trop cher. La bataille est de constituer des stocks de logements suffisants pour que des administrations puissent loger leurs employés à proximité de leurs lieux de travail. La bataille est d’inciter les investisseurs privés à se lancer dans le locatif sans avoir le souci de ne pas être payés de leurs loyers, d’être spoliés par des squatters., d’être rackettés par l’Etat.