D’un ton doucereux, il assassine avec équanimité tout opposant à ses opinions. Il assume avec la bonne foi du permanent de la gloire médiatique l’intransigeance européenne, la passion otanique, la foi multiculturelle, et pardessus tout les bons sentiments. Il est de cette cohorte des tartuffes qui croit à la véracité des bonnes paroles qui engluent, des louables intentions qui aveuglent, à la compassion qui amnistie les faux raisonnements. D’un micro à l’autre, d’une pétition à un libelle, d’une tribune à un débat il dénonce la fachosphère et l’extrême droite qui comprend tous ceux qui ne le comprennent pas. Garant de toutes les vieilleries socialo-trotskystes, mercenaire du transatlantisme libéralo-libertaire, pacifiste exalté par le bruit des armes, il tente une synthèse impossible de ce qui ne doit pas, ne peut pas être confondu.