Le matraquage olympique a commencé sur tous les médias. Dans la discipline des coups de gourdins à base de propagande, tous les journalistes sont candidats avec une mention particulière sur ceux de France Inter; eux ont l’art de rajouter à l’incantation débile des valeurs du dépassement par le sport, l’émerveillement de la présence des femmes dans toutes les disciplines, de la parité de genre chez les athlètes engagés, du passé de leur absence jusqu’à naguère.
Comment s’ébaudir devant ces tas de muscles hypertrophiés, sous la tutelle de leur entraineur, leur masseur, leur kinésithérapeute, leur hypnotiseur, leur préparateur mental. Faut-il être séduit par des jeunes filles athlétiques sous influence de sinistres barbons qui vous gênent à simple vue et vous soulèvent le coeur quand ils ouvrent la bouche. Que penser de ces handicapés enrôlés à leur tour dans ce barnum malsain où se côtoient médecins prescripteurs de drogues dopantes et agents de publicité désirant faire signer leurs contrats d’exhibition.
Tous se répandent en une apologie du sport, une obligation d’aimer en faire, une nécessité d’en vanter les mérites sanitaires, une adulation des corps sculptés par les efforts musculaires. Rien de plus toc que ces monstres dénaturés par les excès, rien de plus vrai que les déchirures musculaires, les vieillissements précoces, les altérations de la féminité; tout celà camouflé par les propagateurs de fausses nouvelles assis derrières leurs micros.