Les passations de pouvoir entre ministres ont été révélatrices.
Les tentatives de déstabilisations du mirliflore Attal à l’égard de Barnier ont fait pshitt révélant sa personnalité empêtrée de rancune, de jalousie, d’ambitions injustifiables; il a tenté de récidiver en interpellant le premier ministre sur les sujets qui lui tiennent à corps de défense des droits LGBT sans inspirer le moindre commentaire favorable.
Le discours de sortie de Darmanin reflète le caractère faux du personnage : le traitre qui est allé lapper la pitance macronienne a voulu de parer d’une réussite difficile à discerner; dans sa caricature de lui-même il a rejoué son côté misérabiliste : après la mère femme de ménage, voilà son prénom de Moussa qui lui aurait collé aux basques, sans sa chance et sa valeur.
Le sirop a submergé l’assistance de Bercy. La réussite de Lemaire a été révélée aux yeux ébaubis des spectateurs : les 5,1 millions de chômeurs et de sous-employés n’en croyaient pas leurs oreilles, les exportateurs français se frottaient les yeux, les prêteurs étrangers se pinçaient leurs bras. Cet art de triompher avec ses échecs a de plus été applaudi par son successeur !
Et quant à Dupont-Moretti il a montré sa joie d’avoir contribué à entasser tant de prisonniers dans aussi peu de prisons. Il a oublié de signaler que parmi les papiers qu’il laissait sur son bureau son successeur allait trouver la lettre du gouvernement dont il faisait partie, baissant de plusieurs centaines de millions d’euros son prochain budget. Absence de vergogne, oubli de franchise.
Le monde d’avant s’est un peu dissipé.