Expression utilisée par tous ceux (sans celles) qui sont suspendus aux condamnations des féministes, qui ont peur d’être traités de masculinistes, machistes, virilistes.
Dans ce massacre de la langue, n’oublions pas les approximations avec l’autrice qui prend le pas sur autoresse, ou auteuse, ou auteure pour remplacer auteur. Qui imagine les plantrices (de thé ou de riz), les chantrices (celles qui obstruent les ondes), les mentrices (souvent politiques à l’égal des hommes).
Ou à l’envers pourquoi n’a-t-on pas de monsieur patronneur (retard d’aggiornamento dans l’église ?), de sentineau qui garde nos frontières (peut-être parce qu’il n’y en a plus ?), de jardiniers d’enfants (les hommes laissent l’éducation en jachère !).
Mais, à la guerre comme à la guerre, il est nécessaire de s’extasier devant les marines (les embarquées, pas les candidates), les soldates (de la paix, bien entendu), les reporteuses spéciales (affublées de casques, de gilets pare-balles, de grands dossards blancs ou se lit « journaliste »). Les celles sont en première ligne, les ceux sont cantonnés dans les rôles de violeurs, déserteurs, snippers.