Budget : de l’ancien français bougette. De toute évidence notre Barnier national fait de l’étymologie et n’arrête pas de bouger sur ses chiffres pour tenter de faire plaisir à tout le monde. Le champion de la tranquillité, de l’équanimité, a tout l’air d’être frappé du syndrome de Parkinson : perte de neurones qui contrôlent la stabilité. La médiocrité de son projet, à base d’impôts de toutes sortes, et d’absence d’efforts d’économie malgré ses dires, interpelle tout le monde. Qui ne rêve d’une reconduction du budget de 2024, qui aurait le double mérite de ne pas augmenter et les dépenses et les recettes de l’inflation. Pourquoi sauver l’agité de Matignon d’une censure qui nous épargnerait ses rodomontades sur la nécessité de sauver le pays.
Le sauvetage du pays passe par des mesures très simples de réduction des missions de l’état accompagnées d’un arrêt des recrutements de toutes les fonctions publiques. Les fonctionnaires non encore partis à la retraite, pourraient être mieux payés (pour pouvoir travailler plus et avec plus d’enthousiasme), mieux consacrés aux missions essentielles d’action (éduquer, soigner, assurer la sécurité), et débarrassés de leurs travaux sur l’extension des normes, le renforcement des contrôles, l’administration des personnels, la mise à disposition d’Hautes Autorités fantaisistes. En clair un outil d’état plus consacré à l’action qu’à la méfiance, plus intéressé par la rapidité, l’agilité, que par une recherche éperdue de l’efficacité.
Barnier se devait d’imposer un programme courageux, il n’a pas oublié d’être lâche. Sa stature d'imperator n'arrive pas à camoufler sa friabilité.