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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 11:27

« Nous voulons des sanctions équitables qui punissent le passé mais qui ne punissent pas l’avenir » déclare Sapin à propos des peines encourues par la BNP. Un ministre français prend acte d’un hold-up commis par un politicien américain, tient pour acceptable qu’une personne morale française soit condamnée sans avoir contrevenu à une loi française pour des infractions commises en-dehors du sol américain, justifie des amendes exorbitantes qui flattent le bas-peuple américain et sont une insulte à la libre souveraineté de la France qui n‘a pas à se soumettre à des embargos qu’elle n’a pas décidés.

Sapin dans cette affaire n’a pas réussi, et n’a peut-être même pas tenté, de mobiliser nos partenaires européens (Londres, Berlin, et surtout la BCE à Francfort) contre le principe même qu’une transaction dollar hors les Etats-Unis (qualifiée de monnaie d’échange et de réserve internationale) soit justiciable des tribunaux américains. Sapin (et derrière lui Hollande) se couche devant Obama sans esquisser le moindre geste de défense face à une violation manifeste de la souveraineté de la France.

Sapin saura-t-il se ressaisir et dès la signature de la transaction effective :

1° appliquer la loi du talion et infliger une amende du même montant à toutes les sociétés américaines qui trichent  avec le fisc français en sous évaluant manifestement leurs profits en France comme Google, Amazon, et quantité d’autres qui agissent impunément malgré les évidence ;

2° manifester son désaccord sur le principe de la sanction en faisant voter une loi fiscale déclarant déductible de son bénéfice l’amende infligée à la BNP ;

3° déclarer que le gouvernement refusera d’approuver le projet d’accord de libre-échange entre Etats-Unis et Europe si la question de la sécurisation des transactions en dollar n’est pas incluse dans les négociations.

Mais je crains de rêver. La chiffe molle Sapin, appuyée sur le matamore Montebourg, sauront convaincre la carpette de l’Elysée de ne rien faire.

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