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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 10:13

Elle nous assomme avec sa martiniquité;  on s'en bât l'oeil; est-ce que j'ennuie quiconque avec mes côtés percherons ou charolais; du coup elle se croit obligée de prendre Aimé Césaire, pour un grand poète et Franz Fanon pour un patriote alors qu'à vrai dire l'un est un écrivain indigeste et surfait et l'autre un de ces traitres qui encombrent les coulisses de l'histoire.

 

Elle pense que la couleur de sa peau est son drapeau dans sa lutte contre le racisme; le symbole visuel de l'abominable sort réservé à ses ancêtres esclaves; la justification des procès qu'elle lance dès qu'un insulteur s'en prend à elle. Mais, il faudrait arrêter cette paranoïa  :  de quoi nous parle-t-on ? de  négriers qui ont opéré il y a plus de deux siècles,  que je ne compte pas parmi mes ancêtres d'ailleurs;  d'un responsabilité collective de ces prétendus ancêtres, que je récuse comme toutes les repentances.

 

Elle croit qu'elle est journaliste, parce qu'elle le proclame : mais où sont ses enquêtes, ou sont  ses reportages, où se camoufle la tentation de l'objectivité. Il faudrait le lui dire : mademoiselle n'est qu'une saltimbanque , un de ces monstres que l'on exhibe parce que celà fait frissonner ou rire une foule; et elle est un de ces phénomènes, par sa méchanceté partisane, sa volubilité sans concession pour ses interlocuteurs, sa bonne conscience étalée avec autosatisfaction.

 

Elle est pesante avec sa défense des femmes qui j'imagine se passeraient bien de cette virago. Dans ses dernières prestations contre un Stéphane Guillon rigolard,  un Guerlain gâteux, ou un Jacques Séguéla décontenancé, elle roulait des yeux furibards derrière les soucoupes de ses lunettes, elle coupait ses invités en prétendant  avoir été interrompue avec un aplomb d'arracheur de dents, elle levait les yeux pour prendre le ciel à témoin de l'audace de ceux qui voulaient contredire le grand inquisiteur, elle inclinait la tête d'un air apitoyé lorsqu'elle était en panne de réplique. Tout celà au nom de ses sempiternels slogans "j'existe", "je suis une femme et j'ai le droit de mépriser et maltraiter ces hommes".

 

Mademoiselle, vous trônez, maintenant, sur la couverture des Inrokuptibles , tout est résumé  : idole du  journal attrape-bobos de la rive gôche de la Seine, affublée du signe de votre caractère partisan, cette rose rouge tenue avec préciosité entre vos dents carnassières, camouflée derrière d'épaisses lunettes qui mettent toute la distance nécessaire entre l'icône des médias et le vulgum pecus convoqué pour  vous admirer. 

 

 

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