Premier jugement exemplaire sur la catastrophe AZF.
Le tribunal a sanctionné une enquête sortie de l'ornière dès le début , sous l'influence d'un gourvernement acharné, dix jours après le onze septembre, à nier toute possibilité d'acte terroriste; les enquêteurs se sont orientés sur la piste accidentelle et ont donc négligé de recueillir, quand il en était encore temps, les éléments pouvant éclaircir d'autres hypothèses (attentat ou malveillance).
Le tribunal n'a pas considéré qu'il fallait absolument un coupable lorsque subsiste le doute.
Le seul point désolant est la complaisance avec laquelle les médias relaient les propos de ceux qui n'admettent pas l'application de ces deux principes. Propos haineux qui sont habituels et qui relèvent du lynchage (il faut un coupable), du mépris de l'industrie et de ses salariés (c'est un encouragement à la diminution de la sécurité dans les usines), de la complaisance dans la lutte contre les odieuses multinationales (le méchant TOTAL), de la théorie du complot ("ils" se sont tous ligués contre le gentil manant).