Ségolène Royal se mêle de gérer la sexualité des jeunes ; cette manie compulsive des hommes (femmes) politiques de se pencher sur nos vies privées est fastidieuse. Ils (Elles) ne sont pas là pour cela. Toujours le même syndrome de régenter tout, issu d’une forme de dictature globalisante.
Ces incursions en plus de ne pas avoir lieu d’être, sont en l’espèce profondément choquantes à plusieurs titres :
- Comment prétendre, à la fois, exalter le rôle de la famille, et lui ôter son rôle en distribuant en douce préservatifs et autres moyens contraceptifs aux enfants qu’ils ont confiés à l’éducation nationale ;
- Quelle est cette pensée unique qui veut que plus de relations sexuelles avec des partenaires différents est un bien ; que la copulation entre jeune doit être promue ; cela fait-il partie du programme rédigé par l’Education Nationale ; étonnez-vous après de la ruée vers les écoles privées ;
- Comment ne pas être fatigué de ce conformisme qui fait d’un enfant non désiré, une calamité ; conformisme qui ne trouve de réponse à une grossesse, ou une menace de grossesse, que par l’avortement, la pilule du lendemain, la contraception ;
- Pourquoi ne pas s’indigner de cette nouvelle tentative de déresponsabilisation des jeunes ; une fois de plus on veut nous faire croire que la société est là pour payer, pour effacer, pour oublier, les caprices d’adolescents sans foi ni loi ; quelle éducation bizarre.