Où s’est enfuie cette chienne de canicule ? Les températures du mois de juillet ont été en-dessous des normales saisonnières de la période de référence 1971-2000 (et ça continue au mois d’août). C’est comme le chien de Jean de Nivelle : plus on en parle moins on la voit.
Qu’est devenue l’omniprésente sécheresse ? Il a rarement autant plu qu’en ce mois de juillet (et la tendance est stable pour le mois d’août). A croire qu’à force de l’annoncer elle a pris la poudre d’escampette.
Il est aisé de se moquer des prévisions, surtout lorsque le temps a pu permettre de constater leur inanité. Mais on aimerait quand même que les météréologues alarmistes, ministres prophétiques, et experts inexperts viennent un jour nous faire part piteusement de leur absence d’intuition ; qu’ils s’avancent sur le devant de la scène pour faire leur acte de contrition : « Oui, nous avons péché contre la vérité, nous avons dit des sornettes pendant tout le printemps en annonçant des records de canicule pour l’été, nous avons cédé à la facilité de croire que l’avenir n’est que la poursuite des tendances de l’instant, nous avons été orgueilleux de prétendre maîtriser le futur alors que nous sommes incapables d’analyser le présent ».
Et il serait bon que les Cassandre de tout poil viennent proclamer leur acte de repentance , non seulement pour la météorologie, mais aussi pour leurs prévisions de croissance économique, pour leurs anticipations sur le taux de chomage, pour leurs évaluations du déficit budgétaire, etc… etc…. Que revive l’humilité chez tous ceux qui veulent nous guider.