Un père donne une claque à son fils, il part en garde à vue.
Une députée voulait proposer qu’une loi interdise la fessée.
Un enseignant est suspendu parce qu’il a osé vouloir sortir physiquement de sa classe un élève qui l’insultait.
Bizarre inaptitude à ne pouvoir faire un distinguo entre maltraitance et gestes qui se veulent éducatifs. Eternelle rengaine de vouloir imposer par la contrainte un mode de comportement certifié « convenable » par des « experts » en psychologie, en pédagogie, en éducation des enfants. Préjugés surprenants de croire que tout geste physique est une atteinte à la dignité, que les enfants ne comprennent que les explications verbales (verbeuses ?). Drôle de tentation de vouloir élargir le monopole de la violence de l’état à d’innombrables domaines privés.
Ce qui serait amusant serait une proposition de loi rétablissant des châtiments corporels codifiés dans les écoles. On entend déjà les hurlements indignés.