Gouverner c'est voler disait Caligula. Pas de problème pour les éminences socialistes qui ont fait les poches des citoyens avec zèle au prétexte qu'il faut rembourser les dettes accumulées par des prédécesseurs incontinents. Pas de justification donnée à l'oubli de la réduction des dépenses; il faut dire que dans le discours des sommités socialistes elles sont réduites les dépenses : dès le budget 2013 avec la notion que l'on considère comme diminution des dépenses la différence entre une augmentation imaginée et une augmentation budgétée; pour les années qui suivent avec des promesses de réduction de dépenses ambitieuses mais dont personne ne sait encore d'où elles vont provenir et que des comités Théodule sont chargés de trouver. Et s'ils ne trouvent pas, et bien on fera payer un peu plus ceux qui n'en peuvent mais.
Touchez pas au grisbi écrivait Albert Simonin. Phrase célèbre qui traduit bien le sentiment de nos gouvernants d'aujourd'hui : il faut protéger à tout prix la fonction publique, ses salaires viagers, les augmentations déconnectées du mérite, le service public qui camoufle arrogance et paresse des ronds de cuir, la dévotion à l'état qui enrobe l'oppression au quotidien de ceux qui n'en sont pas. Une caste a fait main basse sur le pouvoir : elle sait organiser et mobiliser ses troupes en particulier à l'Education Nationale ou à l'hôpital, elle réserve en pratique l'éligibilité à ces gens de la fonction publique, elle monopolise pour ses troupes les postes de l'exécutif. Il faut protéger le grisbi : les dépenses du char de l'Etat.
Mane, Thecel, Phares prophétisait Daniel. Mane : les jours de la présidence socialiste sont comptés, car on n'a jamais vu que des profiteurs n'aient pas à rendre compte, et gorge, tôt ou tard. Thecel : la légèreté des éminences qui nous gouvernent s'inscrit tous les jours dans l'absurdité des décisions, leur incohérence, l'absence de vues à long-terme, et cette légèreté abrégera d'autant plus vite la durée de ce régime. Phares : cet état obèse, accapareur, boursouflé, oppressant, sera réduit, ces politiques jouisseurs de leurs privilèges, surs de leur théories, haineux de tous ceux qui ne leur ressemblent pas, envieux de ceux qui réussissent malgré eux, oublieux des délaissés de la société, des anonymes non syndiqués, des indifférents non encartés, disparaîtront. Que ceci soit le meilleur voeu pour 2013.