Une de ses collègues qui ne l’aime pas, a déclaré de ce présentateur qu’il était un petit gros. Le fait est patent. Mais le petit gros en a pris tellement ombrage qu’il crût nécessaire de publier des communiqués, de se répandre sur les ondes pour dire haut et fort qu’il était au plus enrobé et suivait un régime. La classe médiatique commenta avec un mélange de perfidie certaine et de soit disant mépris l’ignominie des propos. La coupable de ce forfait pensa nécessaire de publier des excuses publiques. Quel tintamarre pour une simple vérité, quel bruit pour une banalité dite à l’emporte pièce, tout cela pour une sorte de crime de lèse- journaliste. On rêve que des paroles aussi simples, aussi évidentes, prêtent à tant de cris d’indignation. Car il faut s’indigner (ou se scandaliser, cela dépend des écoles de pensée) de toute attaque contre le physique des gens. J’ignore ce qui ce serait passé, si elle s’était lancée dans des diatribes contre son arrogance, sa vanité, son outrecuidance, son mépris de ses interlocuteurs, son admiration pour sa petite personne !