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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 10:33

« Il n’y a pas de Juif ni de Grec ; il n’y a pas d’esclave ni d’homme libre ; il n’y a pas de mâle ni de femelle ; car tous vous êtes un dans le Christ Jésus. » Ainsi d’exprimait Paul dans l’Epitre aux Galates. Toute la religion chrétienne est portée par cet idéal où n’existent ni les races, ni les différences sociales, ni les différences de genre. Simple, lumineux.

Et qui était Chloé (I Cor. I,11) ? Qui était Prisca, associée d’ Aquilas (I Cor. XVI , 19)(II Timothée IV, 19)(Rom. XVI,3)(Act. XVIII) ? Et encore Lydia (Act. XVI, 15-40), Evodia associée de Syntyche (Philipp. IV, 2) ? Des femmes qui dirigeaient seules ou avec un associé (leur époux ?)  les églises citées par les Actes des Apôtres ou les Epitre ? De toute évidence la pratique des premiers temps de l’Eglise n’est guère contestable.

Quant à la célèbre expression de l’épitre aux Corinthiens « que les femmes se taisent dans les églises », citons le commentaire qu’en fait l’exégète François Vouga  dans l’Introduction au Nouveau Testament publié en 2000 :

« La consigne donnée aux femmes de faire silence dans l’Assemblée est vraisemblablement une glose tardive, ajoutée lors de l’édition du corpus paulinien … Elle interrompt le contexte consacré aux prophètes ; elle est fabriquée d’éléments disparates empruntés aux versets voisins ; elle contredit 1 Cor. 11.5 et emploie des arguments non paulinien. ». La messe est dite.

 

A quand des évêques femmes, à quand des évêques mariés, à quand la fin de la crispation sur ces questions secondaires ? A quand un Vatican III ?

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