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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 18:30

Pascale Clark a la boyasse fragile. Prise de nausée chaque fois qu’un interlocuteur n’abonde pas dans son sens. Elle subodore, dès que l’on s’écarte du carcan de ses opinions, des relents d’homophobie, de racisme, de sexisme, d’idéologie réactionnaire, d’ultra-droitisation, de xénophobie, de comportements antidémocratiques, de haine de la République. Ces horreurs la plongent dans un état maladif. La mèremptoire n’écoute plus, elle vomit : tout ce qui vient la contredire n’est plus réalité, mais rumeur, calomnie, insulte au bon sens qu’elle incarne, attentat à la morale qu’elle représente, dévoiement d’une logique qu’elle maîtrise.

Pascale Clark est chatouilleuse. Ne pas plaisanter sur le plafond de verre qui empêche les femmes d’accéder aux plus hautes fonctions ; elle n’est jamais entrée dans une entreprise mais elle l’a bien vu de ses petits yeux perçants. Ne jamais parler d’avortement mais du droit à la maîtrise par les femmes de leur corps, sinon gare aux imprécations comminatoires de la mèreroquet. Ne pas gazouiller sur les enfants et la théorie du genre ou elle fulmine ses ultimatums du haut de sa chaire cathodique.

Pascale Clark est atteinte d’apathie. Pourquoi ne pas être une touriste socialiste comme Taubira qui nous balade dans ses réformes avortées. Pourquoi ne pas s’égarer avec Caroline Fourest dans ses coups de cœur pour les Pussy Riots et autres Femen. Pourquoi ne pas aimer Joseph Macé-Scaron, mythomane plagiaire. Pourquoi s’interroger sur ces parangons d’authenticité, de courage, d’originalité alors que l’on dispose d’ennemis si pratiques que la mèresiffleur peut démolir en presque toute impunité.

Qu'elle se soigne. Elle rendrait service au public.


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