Ils ont tous échoués, les Mitterand, les Chirac, les Jospin, les Sarkozy : le poids économique de la France s’est écroulé depuis 1981 par rapport à ses plus grands concurrents, et faute de moyens disponibles, le bien-être social va vers sa diminution. Il faut écouter Philippe Seguin, relayé par Dupont-Aignan : « la logique du processus de l’engrenage économique et politique mis au point à Maastricht est celle d’un fédéralisme au rabais fondamentalement antidémocratique, faussement libéral et résolument technocratique ». La voie à suivre est en filigrane : moins de fédéralisme, plus de démocratie, plus de libéralisme, moins de technocratie. L’objectif unique rappelé par Dupont-Aignan est de recréer des emplois dans l’industrie et l’agriculture.
Parmi tous les outils nécessaires comment ne pas applaudir à la TVA sociale, la séparation des banques commerciales et des banques d’investissement l’incitation au réinvestissement des bénéfices.
Sortir de l’Euro est une voie difficile, scabreuse, mais nécessaire ; mais attention aux moyens : il ne faut pas substituer aux emprunts une création de monnaie ; son discours m’a moins convaincu sur ce point.
S’il fallait une critique au discours de Dupont-Aignan, je la ferai sur une omission : il faut plus de libéralisme dans la gestion interne de notre société ; il me paraît nécessaire pour celà d’abroger le principe de précaution inscrit dans notre constitution ; ce serait un double signal, celui de l’abandon d’un état d’esprit malthusien qui prend peur alors même que le danger n’est pas réellement identifié, celui de l’avènement d’un véritable esprit de liberté d’entreprendre sans les entraves mises par administrations, associations, au nom de motifs respectables avec des conséquences calamiteuses.