Le service public. Mots indigestes quand ils sont utilisés par les journalistes des radios et télévisions d’Etat. Ce qui est difficile à avaler est l’uniformité de leurs opinions : sur les mœurs sexuelles (qui doivent être libres), sur les opinions politiques (qui doivent être de gauche), sur la religion (qui doit être absente), sur les options artistiques (la musique a commencé avec la soul et le rock, la représentation avec les plasticiens contemporains) ; ils ont des mots fétiches qu’il est interdit de critiquer sous peine d’anathémisation, d’envoi dans l’enfer des bof et autres discuteurs de comptoirs : la parité (hommes/femmes, rouges/jaunes, gros/maigres etc…), le progrès (des mœurs, de l’éducation, … sauf le progrès scientifique qui reste suspect), la mixité sociale, le pacte républicain, le métissage culturel, le village mondial, le tissu associatif (riche, voix de la démocratie d’en-bas représentant de gens engagés), l’Europe (espoir radieux malgré les petites imperfections su système en place), humaniste (l’alpha et l’omega de la respectabilité) .
Bref, une impression de service d’ « un » public. Bizarre. Comment se fait-il que tous les journalistes oeuvrant sur ces chaines tiennent des discours aux mêmes intonations. Ce pourrait-il qu’il y ait discrimination au recrutement ?