Deux poids, deux mesures :
Stéphane Guillon pour sa pique sur le physique d’Eric Besson ne mérite « qu’un effort de correction, d’écriture. Non de censure ou d’éviction » suivant Laurent Joffrin dans Libération, relayé par Yvan Levai sur France Inter.
Eric Zemmour , reçoit lui pour ses propos une excommunication : « le tollé soulevé par ses propos n’est pas dû à la pire de ses déclarations, mais à celle de trop » de la part de Caroline Fourest dans le Monde, relayée par Yvan Levai sur France Inter.
Le pitre parfois drôle, trop souvent, et de plus en plus, sinistre, grossier, est amnistié parce qu’il a attaqué Eric Besson, personnalité haïe des médias.
Le pamphlétaire est anathémisé et se voit obligé de rédiger des lettres de contrition, courir les émissions pour expliquer le contexte de ses propos, sans pour autant être pardonné.
Le pitre s’autocélèbre dans ses interventions : il proclame son triomphe sur les « forces du mal » représentées par Eric Besson, il devient le parangon de la défense de la libre-expression , le nouveau Guy Bedos (autre humoriste qui a sombré jadis dans une béate admiration de ses exploits).
L’un doit se faire humble pour tenter de garder la parole ; l’autre braille à jet continu en ressassant ses « exploits ».