26 juillet 2012
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Les socialistes ont toujours favorisé la contrainte. C’est dans leurs gènes. Des plus grandes aux petites décisions tout paraît s’ordonnancer suivant ce principe en matière économique : - bloquer des prix (loyers, gaz) au lieu de jouer sur l’augmentation de l’offre (favoriser la construction, permettre l’exploitation de gaz de schistes) ; - ralentir la circulation des patrimoines avec des conditions alourdies pour transmettre par donation au lieu de faire accéder plus vite de jeunes générations à un patrimoine qu’ils sauraient mieux exploiter ; - défavoriser les investissements privés par toute une batterie de mesure surtaxant les revenus des capitaux au lieu d’attirer des nouveaux investisseurs par des mesures incitatives et permettre le développement des entreprises ; - amoindrir la souplesse du temps de travail en augmentant impôts et prélèvements sur les rémunérations des heures supplémentaires au lieu de se débarrasser des 35 heures une fois pour toute afin de gagner un peu en compétitivité ; - faire rendre gorge aux plus hauts salariés soit en limitant leur salaire dans les sociétés contrôlées par l’état, soit en surtaxant d’une manière quasi spoliatoire ceux des société privées quite à faire fuir ces hauts revenus et les sièges sociaux vers des cieux plus cléments . Leur pensée macroéconomique est de plus coincée sur le territoire français, leur internationalisme se limitant à de vains mots sur la défense des droits de l’homme : - pas de convergence fiscale et sociale avec les autres pays européens ; tout au contraire, avec le risque d’amoindrir encore la compétitivité de notre pays ; - pas d’idées, pas de propositions sur la lutte contre le dumping social des pays émergents ; ni le taux de l’euro vis-à-vis des autres monnaies, ni la protection aux frontières de l’Europe, ne paraissent être des sujets d’intérêt ; - une seule idée force : réduire le déficit public en augmentant les impôts, sans comprendre que la réduction des dépenses improductives chez tous les autres pays avec qui nous sommes en concurrence (et tout particulièrement dans la zone euro) provoque nécessairement une nouvelle dégradation de notre compétitivité globale . Ils foncent dans le mur avec bonne conscience, croyant qu’appliquer les principes élaborés pendant les trente glorieuses fera le bonheur des classes les plus populaires. Ils mènent la guerre actuelle avec les idées du passé, sans les adapter aux circonstances de la crise mondiale qui a éclaté en 2008. Ils me font penser à l’état-major français en 1940, son arrogance (nous vaincrons car nous sommes les plus forts), son aveuglement (son absence de compréhension des nouveaux types d’armes), son impéritie dans l’action (ils ont quasiment provoqué la victoire des allemands par des mouvements de troupes erratiques).