Problème d’information :
- l‘Erika contenait 37 000 tonnes de fioul lourd qui se sont répandus en Bretagne,
- l’Exxon Valdez venait de charger 180 000 tonnes de pétrole brut et en aurait déversé 40 000 tonnes,
- l’Amoco Cadiz avait une cargaison de plus de 200 000 tonnes de pétrole brut qui s’est quasi intégralement déversée dans la mer.
Le puits, au large de la Louisiane déverserait entre 200 tonnes et 700 tonnes par jour de pétrole brut (800 000 litres). Ce qui veut dire qu’il faudrait au minimum 2 mois de fuite au même débit pour approcher les quantités de l’Exxon Valdez. Corinne Lepage qui se prend les pieds entre les barils, les litres, les tonnes, croit devoir déclare que « c’est comme si on avait un Erika tous les jours ». Comme d’habitude la dernière catastrophe est toujours déclarée la plus désastreuse, au mépris de vérités élémentaires. Quant aux onze employés disparus dans l’explosion de la plate-forme ils ont disparus des informations au profit du sort douloureux qui menace les oiseaux et poissons : « eux vont y passer ! » comme s’exclame toute émue la même et cynique Corinne Lepage.