Pour le réveillon, avec son charisme d'huitre, il nous a dégouliné les mêmes promesses pas fraiches d'une réforme des institutions régionales, d'une simplification des procédures, d'une baisse des dépenses de l'état . Avec son air de Foie Malade (le fameux chef Sioux que combattait Oum Pah Pah), il a tenté de nous convaincre de ses résultats sur l'amorce de l'amélioration du début d'un frémissement des chiffres du chômage. Les yeux pétillants d'une mauvaise gaudriole réprimée il a voulu nous faire gober qu'il allait même baisser les impôts un jour. Et le besogneux enivré de ses talents de nous entonner l'air d'encore plus d'effort, d'encore plus de solidarité.
Triste fête célébrée par un triste sire. Et pourtant, à sa portée, il avait un seul mot pour illuminer tous les foyers, redonner de la confiance au pays, soulager nos alliés, il lui suffisait de nous dire : Adieu ! Mais le fat, persuadé de son bon droit, a refusé de le prononcer : il croit que la légitimité des urnes lui donne la légitimité d'opprimer la Nation, le peuple, voire ses propres électeurs. L'arrogant, marqué par l'hubris, refuse de considérer ses échecs, croit que le Temps va lui sauver sa mise, et n'interrompt pas sa politique absurde. Ah pourquoi ne nous a-t-il pas dit Adieu ?