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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 11:31

Moins de dépenses maladie, moins de dépenses d'éducation : pourquoi ces deux pistes ne sont pas étudiées ? Et pourtant il y aurait à dire sans briser le consensus sur la nécessité de bien se soigner et de bien préparer les enfants, les jeunes, les adultes aux métiers de demain.

- pourquoi tant d'argent est alloué aux derniers mois de la vie : on parle de 50% des dépenses maladie ! Hallucinant ! Preuve qu'au-delà de l'indispensable accompagnement des vieillards dans leur agonie, la propension existe à faire survivre, au détriment de leur dignité, et au dépens de la communauté qui finance des gens en fin de vie.

- pourquoi tant d'argent est alloué à faire fonctionner un système qui meurt d'une administration étouffante, centralisée, qui a perdu(de toute évidence) de son efficacité, se révèle incapable de motiver ses professeurs (il suffit de penser au taux d'absentéisme qui sont tellement scandaleux qu'ils en deviennent des secrets d'état), est aux mains de castes qui refusent le dialogue (combien de réformes anodines ou fondamentales enterrées ?).

 

Le gouvernement préfère ne pas poser ces questions. Plus simple lui paraît d'augmenter les recettes :

- un coup de CSG pour la maladie,

- un coup d'impôt sur le revenu pour l'éducation.

La méthode est toujours la même : éviter les réformes de structure, prélever les sous dans les poches de contribuables anesthésiés (sous forme d'impôts immédiats, ou d'impôts futurs par le biais de l'emprunt). La justification reste identique : protéger les faibles (mais quel adulte sensé désire que son agonie à venir soit prolongée par des familles éperdues ou des médecins apprentis sorciers ?), préparer le futur (mais quels parents ne rêvent de fourguer sa progéniture dans une école privée mieux tenue ?). Les résultats ne changeront pas (l'école n'a besoin ni de sous ni de professeurs, mais d'élèves respectueux de leurs maîtres), (les hospices et autres lieux de fin de vie n'ont pas besoin de médicaments, ou de tables d'opérations, mais de considération de la douleur de perpétuer une existence misérable).

 

Le changement reste pour demain.

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