En dehors de l’avalanche de mots anglais superflus dont nous gavent pimbêches et pécores de l’audiovisuel, djeuns de cités ou de campus, experts de tout poil et analphabètes télochards, certains sont un peu oubliés, à tort. Je rêverais de banquiers se plaignant du spleen au lieu d’être atteint par un burn out ; de politiques se comportant en gentlemen, plutôt que scrupuleux sur l’éthique ; de happy fews remplaçant pipoles et élites faisandées ; de fair play au lieu de tacles, coups de boule, et autres comportements inappropriés ; de scones, marmelades, sandwichs , pintes de bière qui nous éviteraient Mac-Dos, Quick, Flunch et autres Starbucks ; de tissus de tweed ou tartan, de laines mohair ou shetland, symboles d’une élégance confortable, détrônés par des jeans, sweats, tee-shirts qui puent le laborieux ou les … des fashion victims.