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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 10:53

L’insubmersible Martin Malvy demande l’arrêt de permis de recherche sur les hydrocarbures de schiste au nom du principe de précaution.

La surfeuse sur les vagues du populisme, Nathalie Kosciusko-Morizet, impose un moratoire sur les recherches pour que les industriels approfondissent le dialogue avec les élus et la population en amont de leurs travaux.

Quant à Europe-écologie les verts, toujours acharnés à faire couler le navire, ils proclament avec leur sens des nuances usuel : l’exploitation des gaz de schiste est polluante du berceau à la tombe et représente une fuite en avant irresponsable tout comme il est irresponsable de continuer à prospecter des fossiles.

Admirable concert de toutes les nuances politiques (socialistes, écologistes, droite) pour tenter d’assassiner, la recherche d’hydrocarbures de schistes qui se développe partout dans le monde ; ressource qui devient potentiellement majeure aux Etats-Unis, et en Chine. Les ressources sont sans doute plus limitées en Europe, et particulièrement en France. La découverte et l’exploitation de gaz de schistes serait pourtant un atout pour notre pays, lui permettant, à la fois de diversifier ses ressources en énergie et de consolider sa chimie en lui apportant une matière première de qualité. En très bref,  une opportunité pour préserver un bas coût de l’énergie et pour dynamiser une industrie.

Mais les préoccupations industrielles sont éloignées de l’esprit de nos responsables politiques. A la défense de secteurs de notre économie, à la recherche volontariste de nouvelles possibilités d’activités et donc d’emplois, ils préfèrent, comme sur tant d’autres domaines (les OGM, les cellules souches, les nouvelles technologies nucléaires ), l’invocation de la peur des lendemains, la flatterie des défenseurs du terroir, la procrastination qui renvoie systématiquement l’action devant des comités Théodule. La recherche et l’exploitation de gaz de schistes ne sera peut-être pas une révolution énergétique comme elle va l’être chez nos grands concurrents, elle est surtout, aujourd’hui, le symbole d’une classe politique qui se déconsidère en se soumettant aux dictats de quelques uns, aux modes propagées, au détriment de ce qui devrait être deux des axes essentiels d’une économie moderne : un bas coût de l’énergie avec une sécurisation de ses approvisionnements. Une fois de plus la tactique prime sur la stratégie.

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