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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 16:08

Faut-il inviter Obama à la commémoration du Débarquement ? On peut sérieusement le demander, et penser offrir à une personnalité américaine prestigieuse le soin de représenter le peuple américain en ces jours de fête.


La propension de ce président à accumuler les attitudes anti-françaises est impressionnante :

oubli d’avertir le président français lorsqu’il a décidé subitement de ne plus bombarder la Syrie ;

avertissements à la France lorsque les relations s’amélioraient entre l’Iran et l’Occident pour bien signifier que les contacts industriels préalables à une levée d’embargo ne pouvaient être pris par les sociétés françaises ;

intrusion dans le problème ukrainien sous prétexte qu’ils sont les maîtres de l’OTAN ;

oubli d’aider la France dans la lutte antiterroriste au Mali ;

oubli d’aider la France dans une intervention anti-génocide en Centrafrique ;

piétinement des intérêts français au Maroc ;

injonction à la France de ne pas livrer à la Russie les navires Mistral en construction dans nos chantiers 

-      portion congrue pour la France dans l’OTAN (jamais un français n’a été secrétaire général depuis sa création, et en mars 2014 c’est encore un norvégien qui a été choisi) et son commandement militaire. Hubert Védrine rappelait pourtant en octobre 2012 : « Les inconvénients du retour de la France dans le commandement intégré l’emporteraient finalement si cela devait conduire à une normalisation, voire à une banalisation de la France dans l’OTAN ».


 

Et maintenant, cerise sur le gâteau, l’administration américaine, entend prélever dix milliards de dollars (voire plus), sur la BNP, amende record pour une banque, assortie de menaces de poursuites pénales, pour un délit non constitué : celui d’avoir effectué des paiements en respectant toutes les règles locales avec des pays sous embargo US, au prétexte que ces paiements étant effectués en dollars, ils relèvent de la justice américaine. Même Christian Noyer, président de la Banque de France, n’a constaté aucune illégalité de la part de la BNP en fonction des règles et usages existants et  s’est étonné en termes polis de ce revirement de jurisprudence. Les muets de cette sinistre opération de racket sont Hollande et Fabius. A priori ils ne trouvent rien à redire et continuent de faire des mamours au gangster de la Maison Blanche ; le seul point qui les satisfassent est que cette amende n’étant pas déductible du bénéfice imposable de la banque, celle-ci paiera le même montant d’impôt sur les sociétés à l’état français.

 

Un coup de gueule de Hollande contre Obama serait le bienvenu; mais il doit avoir peur.

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