Argument.
Après son grand air « ah mes amis quelle déculottée », la belle andalouse s’est jetée aux pieds du soupirant qu’elle dédaignait pour son teint verdâtre ; adieu tours, tours de cochon et vacheries, elle l’aime maintenant son beau religionnaire ; elle adhère à son culte et vantera à pleine voix les bienfaits du bio, du bobo et du vélo.
Mais sa rivale, lance des œillades au fruit dont elle se défend ; elle aimerait elle aussi croquer la pomme ; douze fois, quatorze fois, elle lance des assauts, beuglant ses croyances dans la foi de celui qu’elle voudrait adorer et pousse son air célèbre : « si tu ne m’aimes pas, je t’aime ! ».
L’hidalga apeurée, rassemble sa horde, et demande l’appui de son vieux père : « Viens pépère, viens pépère viens, quand j’entends tes slogans, ça me rend tout’ polissonne, viens pépère, viens pépère viens, souviens toi que c’est comme ça que je suis devenue mamma ».
Le rideau tombe sur une pagaïe épouvantable où tous s’étripent pendant que le chœur entonne vaille que vaille « Embrassons-nous Foleville ».