Face au péril vert propagé par des partis écologiques tenant de vieilles idéologies fixistes (il faut arrêter les pendules à aujourd’hui), malthusiennes (il faut réduire la population humaine et ses activités), chamanistes (adoration d'une Nature idéalisée et personnalisée), hédonistes (il faut profiter au maximum des charmes d’un monde débarrassé de ses industries polluantes), il serait utile de proposer des alternatives. Où trouver enfin un homme politique qui voudrait jeter les bases d’un manifeste sur l’environnement :
1° Abrogation du principe de précaution inscrit dans la constitution ; application, comme il se doit du principe de prévention lorsqu’il est nécessaire ;
2° Dissolution des ligues terroristes qui nuisent à l’expansion économique et au développement industriel ;
3° Généralisation pour toutes les élections d’un système de vote à deux tours avec choix entre deux candidats au deuxième tour ; application du système de la démocratie représentative ;
4° Réorganisation du Ministère de l’environnement en véritable Ministère de l’Innovation industrielle ; axé non plus sur la défense frileuse des territoires mais sur l’aide à un développement durable ;
5° Dénonciation du protocole de Kyoto bâti sur des présupposés hasardeux et nous engageant sur des positions absurdes vis-à-vis de la Chine et des Etats-Unis ;
a) Promotion de la consommation sobre, particulièrement en matière d’énergie, mais en faisant attention au développement des productions d’énergie les plus compétitives (nucléaire, hydraulique, thermique) ;
b) Promotion d’un développement industriel raisonné, alliant la sécurité et la compétitivité ;
c) Abandon d’un urbanisme désordonné , source de laideur, de pollution et de contraintes insupportables pour les équipements collectifs
d) Rationalisation des transports : priorité au fer, aux voies navigables, aux transports maritimes
e) Aide aux pays n’ayant pas encore émergé concentrée sur des projets concrets de développement industriel afin d’éviter une exploitation sauvage conduisant au gaspillage.
Je ne sais pas s’il va s’en trouver pour défendre de telles propositions. La crainte des politiques d’aujourd’hui est de se fâcher avec quelques uns qui crient beaucoup en oubliant d’autres qui vocifèrent moins.