L’analyse de Guillaume Vuillemey et Vincent Poncet (Institut Turgot) pointe les trois responsabilités du capitalisme d’état dans la croissance désordonnée du capitalisme financier : une politique monétaire qui favorise les effets de levier et le court-termisme ; une politique fiscale qui favorise le financement par la dette plutôt que par le capital ; une politique règlementaire qui assomme les PME plutôt que les grands groupes.
Les idées de réformer la fiscalité qui discrimine le capital au profit de l’emprunt, d’alléger l’ensemble des règlementations qui pèsent sur les outils productifs sont des pistes que comme beaucoup d’autres je pense devoir être mises en oeuvre.
Ce qui me parait moins clair est l’idée qu’ils proposent de supprimer le pouvoir de fixation des taux d’intérêt par les banques centrales. Cela implique-t-il que les banques centrales ne peuvent plus être des prêteurs en dernier recours ?