PPDA, plagiaire ! Je n’en espérais pas tant. Le terme de plagiat est presque un terme un peu honorable pour lui, il s’agirait plutôt de copie si l’on en croit l’Express.
Mais l’homme est habitué du mélange entre le vrai et le faux : des vrais-faux cheveux, une vraie-fausse interview de Castro, une fausse bonhommie et une vraie hargne, une vraie-fausse évasion d’un enfant de Bagdad, un vrai-faux nom, des vrais cadeaux de Boton mais et une fausse entente avec lui.
De ce pantin pitoyable, rien ne saurait étonner. Mais qui ne va rire de voir la statue du Commandeur (des Arts et des Lettres), sous la menace d’un procès en contrefaçon littéraire ? Mais qui ne va se moquer du preux chevalier (de la légion d’honneur) méprisant la courtoisie jusqu’à nier ses sources ? Mais qui ne va pas froncer le sourcil devant l’officier (du mérite) oublieux de ses devoirs jusqu’à prendre ses lecteurs pour des imbéciles ?
Il devrait ressasser la maxime de La Rochefoucauld : »Nous essayons de nous faire honneur des défauts que nous ne voulons pas corriger».