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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 10:52

Quand va-t-on privatiser France-Inter ?

Le côté diva du service public est confondant d’autosuffisance pour certains animateurs :

-          Demorand, qui ne peut concevoir  qu’une opinion contraire à la sienne soit défendable ; dès que l’on sort de la route qu’il a tracée, c’est un dérapage ; ce ne sont pas ses idées qui sont en cause mais le mépris qu’il témoigne à celle des autres ;

-          Mermet, militant altermondialiste (pourquoi pas) haineux envers toute un série de catégories qu’il voue aux gémonies ( en vrac : les sionistes, les cathos, les capitalistes, les non-écolos, ) ; encore, le problème n’est pas celui de ce qu’il dit, mais la haine qu’il colporte directement ou par la voix de ses auditeurs ;

-          Guillon, qui s’autocélèbre dans son rôle de l’humoriste qui résiste à la pression des puissants ; il n’est pas rigolo, il est risible ;

-          Clarck, porte-parole du féminisme (très bien), qui ne peut accepter une idée qui ne corresponde pas à ce qu’elle pense sur la morale sexuelle, l’IVG ; elle confond allègrement liberté de parole avec liberté de couper la parole.

Pourquoi appeler cela « service public » ? C’est le service d’un public, animé par des journalistes qui se cooptent.  Le ton n’est pas celui de l’impertinence, comme ils affectent de le croire, il est celui d’un dogmatisme qui reprend les grands thèmes de la gauche bobo.

L’impertinence ne se décrète pas, elle se pratique.  Le ton patelino-ironique utilisé pour  crucifier toutes les personnes qui n’entrent pas dans leurs critères  est une insulte à l’impartialité que l’on est en droit d’attendre d’une radio au service du public.

Il faut rendre France-Inter à ceux dont elle est l’outil, sa place n’est plus au sein d’un organisme subventionné par l’état.

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