Oui l’Etat peut beaucoup :
- En arrêtant de diaboliser l’automobile par tous les moyens (suppressions de permis de conduire, rackets pour l’obtenir, prix des carburant parmi les plus élevés d’Europe, gardes à vues pour les infractions routières )
- En arrêtant de dépenser sur des fausses bonnes idées (bonus-malus, prime à la casse) qui n’aboutissent qu’à faire acheter des voitures construites à l’étranger
- En protégeant les industries européennes contre les importations basées sur le moins-disant social ou le moins-disant écologique (c’est du protectionnisme peut-être mais pour empêcher la surexploitation d’hommes et de territoires)
- En s’attaquant de front aux dérives de certains mouvements politique (ceux qui prônent ou soutiennent sans le dire la décroissance sélective), de certaines communes (qui ne voient l’avenir que sous forme d’enclos résidentiels), de certaines administrations (les DRIRE et autres DREAL qui se croient investis d’une mission de protection contre les industries), de ces organismes de distributions de subventions publiques (comme l’ADEME qui arrose les projets folkloriques élaborés par les grands groupes)
- En arrêtant de nous faire croire qu’un pays doit se concentrer sur les services . Lesquels ? Ceux qui sont en cours de délocalisation vers l’Inde, l’Afrique comme les services informatiques ou financiers, les centres d’information? Ceux qui sous l’appellation de « services à la personne » sont la réinvention de la domesticité ?
Oui l’Etat peut beaucoup pour essayer de trouver un équilibre harmonieux entre différents secteurs et pour essayer de gérer en souplesse des évolutions inéluctables. L’Etat ne doit plus être ce chien crevé emporté par le flot des modes, des dires d’expert, des égoïsmes locaux. Au delà des idéologies, l'Etat a d'abord la mission qui lui a été confiée de donner emploi et dignité à ceux qui l'on choisi; et ces emplois ne peuvent se limiter à des domaines choisis et prestigieux (la recherche, la santé, le tourisme etc...) mais aussi se développer dans ce qui soutient l'activité économique de base (l'agriculture, l'industrie lourde, l'industrie légère, le commerce des marchandises).