La démocratie présente un vrai problème, elle tend à faire émerger
- des médiocres (les Estrosi, Balkany, Morano, Sarkozy) qui assimilent vulgarité à franchise, manque de culture à proximité des « vraies gens », impulsivité et réactivité, frénésie et activité,
- des ratés (les Bayrou, Aubry, ) qui pensent que leurs échecs passés sont amnistiés, voire valorisables ,
- des fausses valeurs (Kouchner qui n’en finit pas de porter son sac de riz, Delanoe qui n’arrête pas d’ensabler notre capitale, Lagarde qui parle anglais, Royal la vendeuse de chabichou )
- des traitres décharnés (Morin, Besson, )
- des défenseurs de fonds de commerce (Lepage est la plus risible, Le Pen le plus sinistre, Besancenot le plus inquiétant)
Tous ces demi-sels encombrent la scène au détriment de personnalités qui ont du soit s’éloigner (Strauss-Kahn au FMI, Juppé à Bordeaux), soit se mettre en demi-teinte (Fillon et Mam au gouvernement, Valls et Moscovici au PS), soit encore camper ailleurs aux frontières du monde politique et leurs noms sont peu connus.
La valeur d’une classe politique est essentielle pour le bon fonctionnement de la démocratie . Deux exemples dans l’actualité récente sont significatifs. En Grèce, un monde politique indigne, incompétent et populiste a précipité le pays vers la ruine. En Belgique, aux dires de la population , la médiocrité de la classe politique conduira le pays à l’éclatement . Et ce sont pourtant deux démocraties ! Pour restaurer la valeur de la classe politique française il serait bon de mettre en place les instruments nécessaires :
- ils doivent être bien payés, bien logés,
- les règles de non-cumul doivent être renforcées et appliquées ,
- des règles de non renouvellement pour un même mandat doivent être instaurées (elles n’existent, je crois, que pour le mandat de Président de la République),
- toutes les règles de discrimination positive doivent être interdites
Ce n’est qu’à ces conditions que l’on peut espérer, enfin, un renouvellement, un appel d’air frais, la sortie des caciques.