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22 avril 2024 1 22 /04 /avril /2024 10:47

La mascarade s’annonce : les athlètes gonflés aux dopants, les handicapés exhibés par les bien-pensants, les femmes qui exigent autant de sous que les hommes pour des prestations inférieures, les  spectateurs qui se ruinent pour avoir le droit de côtoyer des riches dans les stades, les entreprises mécènes qui font et refont leurs prévisions de rentabilité de leurs investissements publicitaires. Veulerie des journalistes qui s’extasient de performances à venir. Idéologie rance du comité olympique qui navigue entre exaltation du corps, abêtissement devant les performances physiques, et idolâtrie du veau d’or des recettes associées à des exploits musculaires.

A fuir, à mépriser ces jeux olympiques dédiés à l’exaltation du chauvinisme, au culte la sueur qui paie, à la gagne à tout prix.

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19 avril 2024 5 19 /04 /avril /2024 17:01

Interdit. Scandaleux. Conduite archaïque, avec relents de patriarcat, de virilisme, et de machisme.

Espèce de viol platonique qui range au rang des suspects (donc des punissables) ceux qui le pratiquent.

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15 avril 2024 1 15 /04 /avril /2024 21:00

Le conseil constitutionnel est un cancer qui prolifère au cœur de l'état. Dans la constitution votée en 1958 et 1962 il n ‘était qu’un simple comité de surveillance de l’honnêteté des élections , et un greffier chargé de constater la conformité des lois à la constitution uniquement sur requête des présidents de la République, de l’Assemblée Nationale et du Sénat si par hasard ils étaient saisis d’un doute.

Depuis, le populisme des pouvoirs législatifs et exécutifs, par des votes du Congrès, ont multiplié ses possibilités de saisine. Le Conseil Constitutionnel  en a profité pour usurper la prérogative de censurer les lois votées en se basant sur des principes qu’il croit trouver dans des textes qui n’ont jamais été votés directement par le peuple : traités internationaux, déclaration des droits de l’hommes, préambule de la constitution, décisions de tribunaux étrangers. 

Ces coups de force viennent contrecarrer le seul principe qui vaille pour la République (article 2 de la constitution de 1958) : «le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Il est temps de revenir au texte originel et de purger par un référendum le texte de tous les ajouts votés par un Congrès qui n’avait pas délégation du peuple sur ces sujets.

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4 avril 2024 4 04 /04 /avril /2024 12:29

 

La faillite de l ‘école publique se confirme tous les jours. Dégringolade dans les comparaisons internationales, contestation des enseignements par les élèves et les parents, fuite vers les écoles du privé. Le diagnostic a été fait depuis longtemps : le mammouth est ingérable, pollué par un corporatisme qui pousse les meilleurs enseignants à protéger une minorité d’incapables, nocifs.

Il faut réfléchir aux fondamentaux :

  • l’éducation est-elle une affaire d’état ? On en doute quand on voit la dégradation de toutes les administrations, menacées par l’obésité, la paresse, la quiétude;
  • L’éducation doit-elle être gratuite ? Rien ne devrait l’être totalement, pas plus dispenser des enseignements à ses enfants que les loger, les nourrir, les habiller; les bourses sont là pour défrayer ceux qui seraient dans l’incapacité de le faire;
  • Quel doivent être les contenus de l’éducation ? C’est là le problème le plus difficile quand il faut prendre en compte l’apprentissage de règles de base comme le respect de l’autorité, la connaissance des coutumes de notre pays, l’indépendance vis-vis des miroirs aux alouettes de la surconsommation et de la rumeur.

J’ai hâte que le monstre éclate façon puzzle (régionalisé, privatisé en partie), que les enseignants travaillent beaucoup plus (et gagnent beaucoup plus), que les parents soient responsabilisés lorsque leurs enfants se la jouent aux révoltés ou aux sectaires,  que les élèves qui refusent le carcan des études soient orientés au plus vite dans des apprentissages.   Je n’entends guère de politiques su ces sujets, hormis la rengaine sur les moyens.

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3 avril 2024 3 03 /04 /avril /2024 17:15

Toute une page dans le Figaro pour nous déclarer qu’elle est progressiste.

Curieux cette manie de ces journalistes (l’est-elle d’ailleurs, ou n’est-elle que leur sicaire en chef dans l’antre de la radio publique ?) de vouloir s’affubler de ce qualificatif en laissant entendre que tous ceux qui ne sont pas de leur avis sont opposés au progrès. Ils ont une vision d’ailleurs étroite de ce progrès : ce serait celui des moeurs,  comme si la sexualité avait changé depuis des millénaires, au plus sa perception; celui de l’amour des autres, comme si la religion chrétienne ou le bouddhisme n’avaient jamais existé, au moins leur doctrine; celui de l'adulation des experts et autres « scientifiques », dans l’oubli que la recherche est dans la réfutation des erreurs et approximations du passé, mais aussi du présent.

Adèle van Reeth est surtout dans la joie de la propagation des rires sarcastiques moquant les faibles ou les éloignés, la certitude de bannir des ondes les négationnistes de tout poil (du désastre climatique au sinistre sort des palestiniens), la fascination de la propagande de sa consoeur Ernotte avec son slogan «on essaie de représenter la France telle qu’on voudrait qu’elle soit ».

 

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2 avril 2024 2 02 /04 /avril /2024 11:18

N’était-il pas un propagateur de haine ? Que de propos sans aménité contre le avares, pires contre  les parvenus, encore plus dangereux contre les dévots, et alors parfaitement inadmissibles contre les femmes cultivées.

Il lui fallut l’appui du souverain pour arriver à faire publier et représenter ses pièces malgré toutes les réticences des femmes savantes, des tartuffes, des fâcheux, et autres ridicules.

Il n’ose pas s’exprimer son successeur d’aujourd’hui pour ridiculiser les efféminés, stigmatiser les fanatiques, se moquer des racisés, discréditer les luttes intersectionnelles.

 

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25 mars 2024 1 25 /03 /mars /2024 13:38

Le fox-terrier à poils jaunes après avoir jappé, avec hargne, sur les montages photos de Kate Middleton, a été obligé quelques jours plus tard de baver d’admiration devant la résilience et la franchise de la même Kate face au cancer.

Ernotte devrait d’urgence trouver un refuge pour cet indécrottable toutou suiveur de n’importe qu’elle mode du jour.

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17 mars 2024 7 17 /03 /mars /2024 10:34

L’arme nucléaire française est née lorsque l’URSS était une puissante dominante avec à la fois une capacité nucléaire pour anéantir notre pays et une armée conventionnelle apte à l’envahir et l’occuper probablement en quelques semaines. La théorie de la dissuasion était celle du faible au fort : nous ne pouvions nous défendre longtemps ou efficacement mais nous pouvions infliger à l’adversaire un dommage inacceptable pour lui. Cette dissuasion ne serait mise en oeuvre que si les intérêts vitaux de la France étaient en jeu. Personne n’avait clairement défini quels étaient ces intérêts vitaux. La seule certitude était que la dissuasion était liée à une menace forte, en cours d’accomplissement contre notre territoire sanctuarisé. La dissuasion du faible au fort est une arme particulière qui pour être crédible ne souffre pas d’interprétation de la part des ennemis.

 

Le président Macron vient de parler de protéger des intérêts essentiels. Ce langage flou (essentiel est-ce vital ?) , pour lui le summum de l’art de la guerre,  est le comble de l’hypocrisie puisque personne ne peut imaginer que l’on puisse utiliser notre arme nucléaire pour défendre Odessa (ou Kiev) voire pour récupérer la Crimée pour le compte d’un autre pays. Il ne veut donc parler que de l’implication directe de nos armées conventionnelles pour défendre l’ukrainité de la Crimée ou des provinces du Donbas., ou, ce qui est à craindre prochainement, le port d’Odessa. Le seul problème est que l’on ne peut dissuader un pays adverse avec les maigres forces que nous avons. Au mieux on l’ennuie. C’est la piqure de la mouche du coche.

Mener une guerre juste en définissant qui est l’instigateur des hostilités est d’importance mineure quand personne ne veut se battre : ni les ethnies non-russes des républiques autonomes de sibérie qui fournissent la chair à canon; ni les ukrainiens qui échappent à la conscription par la concussion; et encore moins les ressortissants de pays membres d’une organisation internationale sans âme, tournée pour l’essentiel vers des projets mercantiles (L’Union Européenne). L’incapacité des armées en ligne est patente entre les ukrainiens qui n’ont pu faire de percée quand ils avaient encore des munitions, et les russes qui n’arrivent à conquérir que des lambeaux de territoires face à des forces exténuées et inférieures en nombre. Les uns n’ont pas les moyens de renverser le régime de Poutine par les armes, les autres ont peut-être la capacité d’arriver jusqu’à Kiev, mais au prix d’une saignée extravagante pour un pays en plein déclin démographique.

Prétendre que nos valeurs sont à défendre sur le Don est sans intérêt puisqu’il n’existe pas de nation européenne qui ait subi le baptême du sang, et les nations qui constituent cette Europe, qui auraient pu prétendre avoir cette expérience, sont en pleine crise existentielle, incapables de se définir une frontière les distinguant des autres, incapables de célébrer leur passé qui pourtant leur permet d’exister, soumises à des influences culturelles qui les dénaturent.

Si les accents martiaux de Macron sont là pour tenter de faire peur à Poutine, l’objectif est louable mais vain s’il n’est pas appuyé sur la recherche d’une issue; les européens peuvent éventuellement donner un coup de col, mais surement pas s’engager dan la lutte au long-terme quand d’autres objectifs sont tout aussi menaçants. Les occidentaux devront, à un terme plus ou moins proche, décider d’un statu quo.  Il était d’ailleurs lisible, dans les paroles du président, qu’il ne faisait pas sienne l’idée de réclamer la Crimée pour l’Ukraine : la formule qu’il a utilisée  était du style "aux ukrainiens de voir" pour cet objectif (ce n’est donc pas un point essentiel). Encore un effort et il reviendra aux accords de Minsk, assortis cette fois d’une garantie d’intégrité de l’Ukraine.

 

Beaucoup de paroles pour pas grand chose avec l’inconvénient majeur d’avoir abimé notre doctrine de dissuasion nucléaire.

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14 mars 2024 4 14 /03 /mars /2024 10:46

Une loi pour définir un consentement explicite, avant tout union sexuelle, réclament les féministes. Retour au contrat de mariage chez le notaire et à l’adhésion à des coopératives de gestion de bordels ?

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12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 09:33

Se débarrasser de l’enfant à naître, aider à mourir la personne à la vie indigne, sont les demandes des individualistes au nom de la maîtrise de leur corps. Des lois avaient été mises en place en leur temps par des esprit équilibrés; Simone Weil, dans une loi dépénalisant l’avortement, avait imaginé une protection sociale dans les cas de misère psychologique ou physique de femmes enceintes sans le vouloir ; Léonetti, dans sa loi sur la fin de vie, avait privilégié la volonté du patient face au traitement et interdit l’acharnement thérapeutique.

La loi Veil a été défigurée par des aménagements successifs qui aboutissent à une monstruosité qui est l’existence d’un droit à l’avortement; droit que l’on a cru bon de mettre dans une constitution où il n’a rien à faire.

La loi Léonetti encore incomplètement inappliquée, en particulier dans son volet de l’accompagnement de la fin de vie, va se voir substituer un amas de règles pour tenter de discerner quand il est loisible d’aider au suicide et quand il est légitime d’euthanasier.

Dans les deux cas existait une tentative de sauver de la douleur en ne bafouant pas trop l’interdiction de tuer; l’exercice n’était pas aisé, et il avait fallu toute l’intelligence de leurs créateurs pour trouver des solutions alliant l’indulgence pour le malheur, le respect de la vie, et la conscience des parties.

 

Le progrès (identifié comme étant la pensée juste) entend remplacer des tabous qualifiés de réactionnaires par de nouveaux crimes sacralisés comme des droits de l’homme.

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