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Published by olivier seutet
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Dans la tour de burj Khalifa, on peut faire ce que l’on veut dans les sous-sols, et se livrer de moins en moins aux plaisirs de la chair au fur et à mesure que l’on monte dans les étages et que les jours s’allongent. Parabole de l’ascenseur vers l’ascèse.
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19 juillet 2014
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Published by olivier seutet
19 juillet 2014
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L’énervé de la Maison-Blanche a encore frappé. Il essaie de monter les européens contre la Russie dans son principe de toujours essayer de vassaliser ses alliés. Il faudrait se souvenir qu’Obama est ferme comme du caoutchouc ; sa conduite envers la Syrie de Bachar el Assad avait été particulièrement instructive : il a poussé les pions français et anglais au bord d’une intervention militaire pour tourner casaque au dernier moment, sans même prévenir ses naïfs sicaires. Il ne faut pas oublier, qu’il laisse à la France la tâche démesurée pour notre pays de pacifier le Sahel ; aux petits de trimer pour la grande Amérique. Et enfin garder en tête sa détermination à ne rien faire directement en Irak, sauf là-bas à laisser le soin aux russes et iraniens de tenter de mettre fin à l’ébauche d’un état islamique terroriste.
Dans les crises, Obama se révèle velléitaire. Plus personne ne comprend qui sont ses amis, ou ses ennemis : l’Arabie Séoudite contre les chiites ou l’Iran contre les sunnites, les rebelles syriens contre Assad allié des russes, ou le gouvernement syrien contre les islamistes. Tout le monde constate son aboulie : pas d’intervention contre un régime syrien qu’il qualifie de génocidaire, rien contre l’utopie terrifiante du nouveau khalifat de Mossoul, l’absentéisme sur les réactions disproportionnées d’Israël contre le territoire de Gaza.
Si sa tactique laisse pantois, la stratégie diplomatique du président américain est illisible : veut-il combattre vraiment le terrorisme en quittant l’Afghanistan et s’abstenant au Sahel et au Proche-Orient ? veut-il affaiblir une Russie, encore fragile, voisine de l’ambitieux géant chinois et d’une asie centrale complètement incertaine ?
Au vu de tous ces errements, la seule réaction européenne que l’on attend, serait d’abord de dire aux Etats-Unis de ne plus intervenir dans les relations bilatérales entre Europe et Russie et de lancer une véritable négociation entre l’Union européenne et la Russie pour mettre sur la table un co-développement dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture, des produits manufacturés. La prospérité de l’Eurasie est de beaucoup plus stratégique que de savoir si la Crimée fait ou non partie de la Russie.
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dans
monde
17 juillet 2014
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Sur la scène, deux jeunes joueurs, l’altiste Lise Berthaud, le pianiste Adam Laloum. En fond de scène la baie de Perros, une eau tranquille d’un lac, les silhouettes des sept iles nimbées par la lueur d’un soleil couchant et quelques bateaux à l’amarre. Dans la salle, sans une place vide, la foule qui applaudit leur performance dans un programme complètement romantique entre Schubert, Schuman et Brahms. La rumeur n’avait pas menti, l’altiste fait étinceler les mélodies de l’arpeggione, et le pianiste même dans les pianissimi les plus délicats sait donner avec subtilité les différents rythmes.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille. (16/7/2014)
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11 juillet 2014
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Un homme aime ou bien hait; il n'a pas pitié. Les milieux de la compassion sirupeuse, du piétisme tratuffieux, pratiquent l'inverse, ils pensent aimer tout le monde, haïr personne, et déversent sans retenue pleurs et gémissements sur les malheurs individuels ou collectifs; tant d'eau coulant de leurs yeux ne leur a-t-elle pas désseché le coeur ?
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11 juillet 2014
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Impérialistes revêtus de l'uniforme de la charité. Mondialistes idolâtres de cultures arriérées dans leurs terrains de conquête. Ecologistes qui roulent en 4x4 sur des pistes exotiques. Fanas de la démocratie à l'occidentale abhorant tout autre forme d'expression et de représentation des peupes.
Malgré tout, moins cupides et plus sympathiques que le nouveau colon qui faisait suer le burnous, ou l'employé de comptoir fraichement débarqué envoyant de braves indigènes au travail forcé
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10 juillet 2014
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Sensations, Donna Tartt, Le chardonneret - Le blog de olivier seutet
Ecriture insipide. Mots et phrases s'accumulent pour faire des pages comme dans n'importe quel livre à succès d' Arlequin, de pavés de science-fiction ou de fantaisie. Les personnages falots n'inspirent aucune sympathie, que ce soit le héros drogué, son copain truand, son associé invertébré, son amourette dingo, sa fiancée cynique et toute sa famille pourrie ; seule sa mère intéresse mais l'auteur la tue rapidement.
http://0z.fr/tyE5B
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10 juillet 2014
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Ecriture insipide. Mots et phrases s’accumulent pour faire des pages comme dans n’importe quel livre à succès d’ Arlequin, de pavés de science-fiction ou de fantaisie. Les personnages falots n’inspirent aucune sympathie, que ce soit le héros drogué, son copain truand, son associé invertébré, son amourette dingo, sa fiancée cynique et toute sa famille pourrie ; seule sa mère intéresse mais l’auteur la tue rapidement. Le tableau de Fabritius, le chardonneret, est un de ceux que j’admire beaucoup, et m’avait incité à lire ce livre ; mais la pauvre œuvre d’art disparaît enveloppée dans des taies d’oreillers, cachée ici ou là puis dans un coffre, puis volée ; ce n’est pas le centre du livre, tout au plus une arlésienne. Après quelques pages, j’ai commencé par sauter des phrases, puis des paragraphes entiers dont je devinais le contenu ; encouragé sur cette mauvaise pente, j’ai zappé des pages entières pour finir par oublier de lire la fin, hormis les toutes dernières pages.
Rien de rare de ne pas aimer un livre. Surprenant par contre de découvrir que l’œuvre a été encensée par les critiques, couronnée par le prix Pulitzer 2014. Donna Tartt, questionnée par François Busnel, prétend que son héros est la vérité par rapport à la fausseté du monde, alors que ce n’est qu’un gamin sans colonne vertébrale, sans affections ; elle abrite derrière un prétexte artistique une navrante compilation des défauts évidents de milieux superficiels de l’amérique. Très loin de Dickens ou du roman russe. Un mauvais best-seller tout au plus.
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30 juin 2014
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Published by olivier seutet