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20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 15:59

Je déteste les « hommes vides ». Murakami a précisé qu’avec leurs mots creux, ils essaient d’imposer leur propre insensibilité aux autres. Macron a confirmé avec son mépris pour ceux qui seront les gilets jaunes qu’il était sans fond. Il a prouvé avec son traitement de la crise par le grand débat qu’il était de cette race qui colporte des  slogans pour mieux étouffer la voix du peuple.

La campagne de Loiseau a du plomb dans l’aile. Au tour de la baudruche, qui tente de la remplacer, de se dégonfler.

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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 08:33

Le ponctionnaire fait partie d’une caste forte de son statut et de sa puissance électorale qui la rend quasiment inamovible.

 

Il trône à Bercy, il matraque dans tous les logements, il coasse contre les paradis fiscaux. Oui, le ponctionnaire c’est l’enfer.

Il prétend être indispensable au nom du service public. Or il n'est trop souvent qu'un sévice public.

Il asphixie les bureaux, les hôpitaux et les écoles d'une flemme irrépressible. Et il l réclame encore plus de sous  : décidément, il ne manque pas d'air.

 

Une fonction publique à purger d'urgence pour sauver et récompenser ses membres dévoués.

 

 

 

 

 

 

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10 mai 2019 5 10 /05 /mai /2019 08:01

L’aventurier perce sous la figure du surdoué des études qui n’a pas raté l’ENA, faute de Normale Sup, sous le costume du banquier qui n’ a pas loupé le bonus malgré le peu d’affaires traitées, sous le spectre du traitre qui est sorti de l’ombre juste au dernier bon moment pour trucider celui qui l’avait fait. L’opportuniste était à soupçonner dans ce passé : mais on pouvait croire que le héros tendu vers un but de rénovation de son pays avait su utiliser les circonstances. Las, le badinguet s’est très vite révélé. La clarté est venue de l’Orient, comme de juste, avec les premiers ricanements d’Angela et de Vladimir qui ont laissé le paillasse tonitruer sur les estrades en oubliant complètement de tenir compte de lui. Elle s’est propagée vers l’Occident, logiquement avec le temps, quand la vérité se fit jour dans le cerveau trumpiste, que le paltoquet ne valait pas que l’on s’appuie sur lui. Ce n’est qu’alors que certains français ont commencé à douter de la clarté du bonhomme; certes il s’agissait de chômeurs professionnels, d’alcooliques très peu anonymes et de vieillards envieux regroupés sous le label de gilets jaunes : coalition hétéroclite, fascisante, mais non dénuée de sens de la manoeuvre; appuyée par une majorité du pays qui les méprisaient mais trouvaient farce d’embêter ce président en qui ils croyaient de moins en moins. Et alors c’est la déroute de Maximilien, la reddition de Sedan, l’abdication veule : le président lâche sous la menace, sans négociations, dix milliards qui n’avaient pas été demandés; le trouillomètre à zéro il s’embarque dans la manoeuvre la plus antidémocratique qu’il soit avec ses assemblées de quart de notables qui sont réunies aux quatre coins du pays pour proposer des réformes ! Mascarade incroyable où il est oublié que seule la voix des urnes peut arbitrer. Imposture de faire croire qu’il existe des corps intermédiaires pour décider d’une politique alors qu’ils ne sont là que pour l’infléchir, l’amender, l’adapter. Comme il était prévisible les quart de notables consultés se lancent dans une compétition de populisme à coup d’augmentations d’impôts pour les autres, de demande d’aides supplémentaires pour eux, et de possibilités de révocations des gens qu’ils ont élus au gré de leurs caprices. Devant ce monceau d’inanités, le freluquet nous concocte une synthèse digne des plus beaux jours des courants socialistes qui en réalité sonne le glas de ses quelques rares projets interessants : oubli de la réduction du nombre de fonctionnaires (donc abandon de la réduction des dépenses publiques), oubli de l’obsession de créer des emplois (donc acceptation d’un taux de chômage élevé).

Ridiculisé dans le monde, méprisé en France, que sauvera-t-il de son règne ?

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26 avril 2019 5 26 /04 /avril /2019 14:34

Six misérables portants ornent désormais le rond point des Champs-Elysées : un endroit pour que des géants y accrochent leurs manteaux ?  A moins qu’il ne s’agisse d’éléments pour cabine de douche, toujours pour grandes personnes ? Qu’importe, ces prétendues fontaines font rimer mocheté de ces silhouettes étiques et anguleuses, absurdité de ces jets d’eaux dirigés vers le sol, prétention des matériaux utilisés et qu’on ne soupçonne pas. Un désastre aquatique pour lequel on devrait faire boire la tasse à Hi-Hi Cra-Cra et son Girard.

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24 avril 2019 3 24 /04 /avril /2019 09:52

A force de ne pas être conservateurs et de ne jurer que par le progressisme, ils  ont la nostalgie du futur. Un lendemain radieux devrait assouvir tous leurs désirs : un éden sur terre pour les envieux et les malheureux, un paradis pour les jaloux et les pauvres, l’auberge du bonheur pour les sycophantes et les miséreux. Plus amusant que cette fadasse nostalgie d’un monde révolu mais prometteur, qu’un passé ringard mais porteur de nouvelles branches, qu’une histoire qui ne se répète jamais mais enseigne.

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22 avril 2019 1 22 /04 /avril /2019 12:07

Sophie Aram n’a pas hésité au nom de la « cause des femmes » à salir le nom de l’avocat qui avait eu l’outrecuidance de défendre Denis Baupin. Et bien c’est cela la civilisation, petite pécore : tout homme, même le plus abject a le droit à un avocat. Il faudrait sortir de la barbarie trappisto-marocaine et comprendre que dans un monde éduqué l’avocat défend un homme et non pas un forfait, un crime, un délit; et encore moins une "cause"; et pourtant celle des femmes mériterait que l'on ne fasse pas de la boucherie avec le droit.

Bien entendu, sur l’antenne, ses collègues ont cru bon de rire plutôt que d’intervenir et de s’indigner. 

 

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20 avril 2019 6 20 /04 /avril /2019 10:16

La matinale de France Inter ou le royaume du lacrymal.

Le téléphone sonne, Fabienne Syntes nous assomme.

Bommerang d’Augustin Trapenard ou le retour du cheval de trait.

L’instant M de Sonia Devillers. Elle aurait hésité pour le titre de son émission avec le point G, ou la vraie goule.

La bande originale de Nagui. Festival de la pommade à base de rhubarbe et de séné.

Carnets de campagne de Philippe Bertrand. Les recettes du folklore revisité.

La marche de l’histoire de Jean Lebrun; les parfums résilients du communisme, du trotskisme et du maoïsme.

La tête au carré de Mathieu Vidard; la science asservie à l’idéologie.

Affaires sensibles de Fabrice Drouelle; un rêve de juré pour avocat d’assise.

L’heure bleue de Laure Adler; l’audition d’une décatie qui peine à jouer les intellos.

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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 15:58

« Je prends mon pied avec … la plus belle des cathédrales du monde » disait naguère Philippe Villeneuve architecte en chef des monuments historiques ;  on lui souhaite de le prendre lorsqu’il devra s’expliquer devant les juridictions compétentes pour son incompétence, son défaut de surveillance et sa prouesse d’avoir réussi à laisser brûler de que ses collègues avaient mis huit siècles à édifier et protéger.

 

Le pape François  est attendu avec impatience au chevet de Notre Dame ; il a oublié de préciser dans ses diverses interventions qu’il allait venir à Paris  ; nul doute qu’il arrivera à caser ce pèlerinage entre Maroc, Egypte et autres pays sud-américains. Après avoir loupé la cathédrale de Mossoul il serait dommage qu’il loupe celle de Paris.

 

La reine de l’Hôtel de Ville, Notre Drame de Paris, a omis de prononcer le mot de catholique pendant qu’elle se trémoussait sur le parvis entre Monseigneur Chauvet et le président Macron. Un mot terrifiant qui recouvre des populations haïes qu’il convient de laisser de côté, même devant leur lieu de culte en flammes, pour ne pas effaroucher les électeurs d'Anne Hidalgo.

 

Sans oublier le gilet jaune de service qui pleurait à l’antenne parce que les dons promis par de riches familles et de grands groupes pour la restauration de la cathédrale ne venaient pas dans la poche de ces pauvres malheureux qui n’ont gardé comme religion que le culte de la consommation.

 

"Je m’en fiche de Notre-Dame car je m’en fiche de l’histoire de France" disait  enfin Hafsa Haskar ; Madji Chaarana, Edouard Le Bert autres responsables de l’UNEF tiennent des propos analogues. Parmi les rationalisations du budget de l'Etat  : pourquoi ne pas réorienter ses subventions  à l’UNEF vers la reconstruction de lieux de culte.

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9 avril 2019 2 09 /04 /avril /2019 10:50

Entendu  l’autre jour. Plus euphonique, moins saxon qu’addiction.  Je n’ai pas réussi à trouver le verbe correspondant à « être sujet à l’assuétude »  : il faudrait l’inventer. On pourrait enfin dire « ce pauvre Juncker est complètement assuété à l’alcool » ou encore « ce brave Macron est très assuété à la communication ».

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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 10:32

Plus de 800 pages pour dire si peu; un texte qui prévoit uniquement que les règles européennes s’appliquent pendant une période de négociation non clairement définie. Le seul point que Barnier a négocié est que la Grande Bretagne devra participer à ses engagements passés à hauteur d’environ 40 milliards d’euros.

Dans le détail ce texte contient une kyrielle d’horreurs qui sont difficiles à accepter par le parlement britannique : il s’agit de fait d’un ultimatum de l’Europe à la Grande Bretagne.

 

Une telle absence de hauteur de vue de la part du couple Barnier/Juncker n’est pas étonnante. Elle est attristante de la part du Conseil européen après plus de deux ans de négociation. Pas un mot sur les volontés des peuples de vivre en bon voisinage; pas un mot sur l’entente stratégique nécessaire entre l’ile britannique et le continent européen; rien sur la perte et par la Grande Bretagne du marché européen et par l’Europe du marché britannique. Non ! Un acte de notaire qui se préoccupe des trois francs, six sous du dédommagement que doit verser celui qui demande le divorce, car la somme est bien une vétille par rapport aux enjeux; un acte d’huissier qui pinaille sur les conditions de survie de Gibraltar ou de bases à Chypre, des arguties sur des poussières d’empire qui font partie du passé et non du futur; une main courante au commissariat de police pour prendre acte que des frontières physiques ne pourront être élevées entre Irlande et Irlande du Nord pendant une période floue, un problème lourd traité d’une pichenette.

 

Etait ce si difficile d’envisager l’avenir avec un pays qui ne faisait pas partie de la zone euro et de l’espace Schengen ? Surement pas, mais les dirigeants, avec en particulier Merkel et Macron, obnubilés par leur crainte de voir d’autres pays prendre la poudre d’escampette, ont préféré un divorce punitif qui serve d’outil de dissuasion. Leur responsabilité dans ce désastre annoncé est immense. S’ils l’évitent c’est au prix déjà payé de la risée des grands acteurs internationaux, et de leur renforcement dans le mépris de cette soi-disant union velléitaire, et pusillanime.

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