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8 septembre 2018 6 08 /09 /septembre /2018 12:22

Toujours là, Claire Servajean, prête à désinformer : elle fait une émission sur les enjeux écologiques et s’arrange pour :

1° ne jamais parler de l’énergie nucléaire que l’on pourrait développer pour réduire ces émissions de CO2 ;

2° ne jamais dire que la réduction de CO2 en France n’a aucune importance au niveau mondial ; approche franchouillarde qui oublie que le problème est en Chine, en Inde, aux Etats-Unis et demain probablement en Afrique ;

3°  effleurer seulement le problème de la pollution des terres et surtout des mers par les emballages en plastique ;

4° oublier que l’énergie éolienne est absurde dans son principe puisqu’elle ne fournit pas de l’énergie quand on en a besoin, mais quand les circonstances climatiques s’y prêtent ; par construction ce sera toujours une énergie chère ;

5° se moquer du monde en vantant les mérites des automobiles électriques qui fonctionnent avec des batteries lestées de métaux rares et avec une énergie produite par des centrales ; une imposture écologique ;

6° inviter une  recalée du ministère de l’écologie, Laurence Tubiana et un économiste apôtre de la décroissance, Daniel Cohen, mais surtout pas de climato-sceptique ;  choisir des terroristes qui attisent les peurs en invoquant à tout bout de champ la maison qui brulerait ; choisir des communistes mal repentis qui veulent oublier les lois du marché au nom d’une urgence climatique ;

7° prétendre qu’il y a une prise de conscience des peuples (lesquels ? où ?) pour rouler à vélo, manger moins de viande,  habiter dans des immeubles-tours, ne plus prendre les avions low-cost pour se taper des vacances loin et pas chères .

 

Est-elle grassement financée par un lobby écologique dégoulinant de  subventions publiques ? Débordante de la terreur des ayatollahs du changement climatique qui torpillent toute velléité de les contrer ? Ou plus simplement quiètement confite dans son absence de sens critique ? 

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7 septembre 2018 5 07 /09 /septembre /2018 18:36

Du bruit fait par quelques punks à chiens est hâtivement baptisé musique et, leurs hurlements, chanson voire poésie. Quant à leurs graffitis répétitifs sur des murs oubliés, ils ne sont encensés comme rien de moins que de l’art graphique. Etrange perversion du goût qui veut imposer à tous quelques modes n’idolâtrant que quelques ratés sans talents. Ce n’est ni la prise de drogue, ni la saleté, ni la puanteur, ni la pauvreté qui peuvent sacrer comme génies des  producteurs de laid.

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2 septembre 2018 7 02 /09 /septembre /2018 16:36

Ces valeurs me plaisent : honneur, transmission,  fidélité, initiative, esprit de jugement et de critique. Dommage de les voir foulées aux pieds, ou pire traitées dans le sarcasme et la condescendance.

Juger est notre capacité à discerner dans le monde qui nous entoure, à stigmatiser les comportements et les gens qui nous déplaisent, à évaluer les solutions qui nous plaisent ; il ne peut y avoir d’intelligence de ce qu’il faut faire sans jugement préalable ; il n’y a pas de parole plus sotte que de dire « qui sommes nous pour juger ? » ; chacun de nous est une étincelle divine, un sous-ensemble d’un grand tout, et possède donc une infime, mais irréfragable, partie de la puissance divine ou d’un inconscient collectif. Sans cette capacité de jugement, sans cette faculté de discernement, peu de possibilité d’action en fonction de la raison, ou dans l’efficacité.

L’action est notre raison d’être. Pas la contemplation. Et l’action n’est justifiable que dans l’initiative. Rien de moins profitable que le suivisme, les comportements moutonniers, la conformité à la norme, rien de plus haïssable que l’obéissance aveugle, la soumission à un quelconque gourou, chef, maître à penser.  Rien de plus irritant que la procrastination, l’aboulie, qui ne sont même pas un éloge de la paresse mais un aveu d’impuissance.

Mais des règles d’action s’imposent : il faut avancer dans la fidélité à une patrie, à une culture, à une famille, à des amis car nous sommes trop faibles pour feindre de pouvoir nous passer d’appuis ; dans la transmission d’un héritage car personne ne peut être assez arrogant pour croire faire quoi que ce soit  sans s’appuyer sur les legs des générations passées, et nous devons tous nous en imprégner pour mieux faire ce que nous avons à faire ; dans l’honneur car que serait une vie en dehors de règles de morale, en dehors du respect du bon, du beau, du vrai.

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29 août 2018 3 29 /08 /août /2018 10:03

L’hélicologiste a disparu. Le faussaire nous abreuvé, en direct à l’antenne, de ses larmoiements sur ses échecs. Indécence de cet apitoiement sur lui-même.  Représentant d’un groupe de pression qui n’hésite pas à colporter des fausses nouvelles, il s’est regimbé contre tous ses supposés ennemis : les agriculteurs, les chasseurs, les automobilistes, les voyageurs en avion, les nucléaristes, les pétroliers, les charbonniers, les carnivores, les papivores, et j’en oublie.

Sauvons la planète de ce genre d’exaltés qui nous hurle aux oreilles leurs prophéties de malheur. Ils ne raisonnent pas ils résonnent.

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22 août 2018 3 22 /08 /août /2018 15:38

Pouvoir judiciaire, la déchéance

Les juges se prétendent indépendants, les procureurs veulent l’être ;  les hautes Autorités affirment l’être.  Le Conseil Constitutionnel s’arroge des pouvoirs de sanction sur tous les français. Les tribunaux internationaux de tout poil  se prétendent investis d’un droit de condamnation sur tous les êtres humains. 

Et tous de sanctionner, punir, verbaliser, condamner, incarcérer,  mettre à l’amende,  n’importe quelle proie qui passe à leur portée. 

Le respect du pouvoir exécutif  est nié au profit de la notion parfaitement obscure de la transparence,  de l’idée totalitaire de l’exemplarité,  de la prétention intrusive à la supranationalité.

Le respect du pouvoir législatif est torpillé au nom d’idées générales absurdes comme le principe de précaution,  le respect d’un principe d’égalité réelle  qui est la négation de l’égalité des droits civiques, l’intrusion d’un principe de fraternité qui introduit la complaisance dans la rationalité.

Le respect de l’individu est bafoué. L’abandon de fait du secret de l’instruction par des professionnels de justice est matérialisé par les ragots impunis qui se répandent dans les médias; l’oubli de la présomption d’innocence est ridiculisé avec le triomphe des adages populistes »il n’y a pas de fumée sans feu », et « la femme de César ne doit pas être soupçonnée » ; la prescription est caricaturée comme une tentation de l’impunité par les puissants, alors qu’elle est le symbole de la défiance vis à vis de la mémoire et de la fragilité des témoignages et le sage oubli des fautes trop anciennes.

 

Qui sont-ils pour ne pas comprendre que leur autorité n’émane que du peuple. La séparation des pouvoirs n’a de sens que si chacun des pouvoirs détient sa légitimité de l’approbation populaire. Personne ne peut être indépendant. Tous ont a rendre compte, et bien entendu tous les juges devant ceux qui leur ont délégué leurs intérêts.  Où sont les instances choisies par la Nation toute entière pour juger les juges, les révoquer. Le triste spectacle du Conseil supérieur de la Magistrature en France qui couvre les coupables de sa mansuétude est le symbole de ce déraillement de la justice. 

 

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8 août 2018 3 08 /08 /août /2018 11:43

Une église sans grâce affublée de sa pissotière installée jadis contre le chevet par une municipalité anticléricale .  Une salle des fêtes curieusement baptisée le sémaphore alors qu’elle est loin de la mer et n’est porteuse que de très peu de signaux culturels. Un rond-point avec son salmigondis de fleurs bariolées. Le square désert installé sur l’ancien presbytère, rasé au départ du dernier recteur. Et la mairie rebâtie dans ce style anonyme, sans caractéristiques, sans charme, sans racines, sans intérêt, sans beauté (sans laideur non plus),  sans rien …  ce qui est bien à l’image des médiocres qui la peuplent.  Seuls quelques commerces tentent, vaille que vaille, d’apporter un peu de vie et de plaisir dans ce cœur de ville atone.

Dans sa furie passéiste et affairiste le maire veut lancer une allée commerciale entre ce bourg  qui pourrit et l’Intermarché ; loin des plages, loin du port, loin de ce qui est animé et vivant. Dans sa furie d’enterrement et de vieillissement le maire veut créer un cimetière paysager là où déjà tout se meurt. Dans sa furie de retour aux sources façon écolo, le maire veut implanter pour son cher bourg une centrale de chauffage au bois.

 

Ces fureurs, expriment la haine du touriste intrus, la vengeance du socialo arrivé, l’implacable déclin qui en résulte.  Les Erinyes ne sauveront pas le bourg.

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6 août 2018 1 06 /08 /août /2018 09:47

Une fête à neuneu a écorché les oreilles de tous les trébeurdinais pendant toute l’après-midi. Musique minable, entrecoupée d’annonces tonitruantes, relayés par des haut-parleurs qui diffusaient ces borborygmes et onomatopées à tous ceux qui n’avaient aucune envie de les écouter.

Le succès a été garanti auprès des punks à chiens. 

C’est cela l’animation touristique ?  Du bruit, de la vulgarité, des indésirables.

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4 août 2018 6 04 /08 /août /2018 11:31

Ils habitent le bourg de Trébeurden, là-haut, loin de la mer, et s’en flattent. Ces bourgeois, ceux d’ici comme d’ailleurs, ont beaucoup de mépris pour les immigrés, ces touristes qui viennent envahir leurs plages et leurs landes, leur mer et leur terre ; ces résidents tout à fait secondaires qui font monter les prix du foncier ; ces sans attache fixe qui ne savent où résider entre Paris, Rennes et Trébeurden, épaves que l’on retrouve sur l’estran ou le port.

Ils font peser leur joug sur les étrangers : qu’ils paient leur dîme pour l’embellissement du bourg, qu’ils versent leur obole pour la récréation des bourgeois, qu’ils paient leurs redevances pour la gloire de la nomenklatura municipale.

Mais la révolte gronde chez les exploités du bas-Trébeurden, la colère monte chez les moutons tondus dans les quartiers périphériques de Crech Hery, Kerariou et Pors Mabo,  dans les faubourgs de Lan Kerellec, Trozoul et Tresmeur. Les cris retentissent « Qui vous fait vivre ? », « Qui vous fait travailler ? ». La question est posée : que serait Trébeurden sans nous, les étrangers, les gens venus d’ailleurs, les vagabonds du tourisme ? Rien ou peu de chose, un lieu-dit de la côte de Granit rose, un écart de la ville de Lannion. 

 

Allez les bourgeois de Trébeurden, abandonnez ces tristes sires à qui vous avez confiés les clefs de la mairie, oubliez leurs châteaux en Espagne, leurs promesses d’anarcho-gauchistes,  leurs rêves d’apartheid,  leurs égoïsme de petits nantis d’une petite oligarchie locale ; faites la révolution et venez rejoindre la horde des touristes pour libérer Trébeurden de la pesanteur  de cinquante ans de disfonctionnement.

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2 août 2018 4 02 /08 /août /2018 16:26

Le silence fait partie de la musique, comme le noir fait partie de la peinture. Absence de son ou absence de couleur sont des ingrédients  indispensables du compositeur ou du peintre. 

On dit : « il y a eu un blanc dans la conversation »  pour dire le manque de mots (on devrait dire, d’ailleurs, en toute rationalité,  qu’il y a eu un noir). Malraux, quant à lui,  parle des voix du silence pour tenter d’exprimer tout ce que signifiait l’art. Les sons et les couleurs se répondent ; leur absence aussi.

 

L’écran noir, comme la page blanche (avant d’être noircie), et le son coupé, comme le mutisme devraient être des éléments fondamentaux dans des médias sérieux. 

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29 juillet 2018 7 29 /07 /juillet /2018 09:45

Passion, un mot utilisé trop souvent pour de tous petits riens. En fait est rare comme tout ce qui est excessif. Baptise tant de fois une attirance fiévreuse et temporaire que par vanité nous voulons égaler à des modèles immémoriaux. Dans la prétention actuelle la moindre petite habitude se voit hissée au statut de passion dévorante : pour quelqu’un, mais aussi pour une pratique de la cuisine, de la peinture, un goût des voyages ou de la lecture. 

J’aime garder à ce mot sa part de folie, d’extravagance, d’irrationalité qui ne se retrouve pas à chaque coin de rue.

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