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28 juin 2018 4 28 /06 /juin /2018 09:43

Il n’est pas suffisant d’être autoritaire, vertical, travailleur, arrogant, beau parleur, pour gagner des batailles. On attend toujours les victoires de Lodi ou d'Arcole pour cette pâle doublure de Bonaparte. 

Si faire des réformes c’est ne pas libérer les contrats de travail de l’hypocrisie des motifs sérieux, c’est ne pas toucher au régime de retraite des cheminots,  c’est ne pas diminuer le nombre de fonctionnaires,  alors notre badinguet est en train de gagner son pari : faire ce qu’il avait promis, c’est à dire trois fois rien.

 Si avoir une politique étrangère ambitieuse c’est se faire berner par Trump, gentiment remis à sa place par Merkel, ou proprement ignoré par Poutine, alors notre fougueux paladin aura gagné ses galons de grand diseur et de petit faiseur.

Les talents d'un Blanquer, d'un Collomb, d'une Pénicaud ne sont pas suffisants pour cacher les traits féroces du roi du seul pognon.

 

L’habit ne fait pas le chanoine.

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15 juin 2018 5 15 /06 /juin /2018 10:31

Intéressant de visiter le site officiel de SOS Méditerranée, l’affréteur de l’Aquarius. Bien entendu, la transparence n’est pas son fort : le seul rapport et unique consultable est celui de l’année 2016 ; pourquoi se fatiguer à présenter celui de 2017. Que les contributeurs donnent leur pognon, de toute évidence, l’association saura quoi en faire et n’éprouve pas le besoin de se justifier ; que les sources de financement restent opaques : pour la branche française, il est cocasse de noter qu’en 2016, le mécénat des sociétés provint principalement de tours opérateurs (Club Med, Voyageurs du Monde etc…) ; c’est involontairement de l’humour.

 

Intéressant de pourchasser les fausses nouvelles, relayées complaisamment par cette ONG :

  • la loi maritime ne prévoit rien de tel qu’un pays souverain ait à accueillir un navire qui passe au large de ses côtes ; encore faudrait-il qu’il soit proche du naufrage ; ce n’est pas le cas. Ni l’Italie, ni la France n’avait une quelconque obligation d’ouvrir un port à l’Aquarius, navire parfaitement sain, tout à fait adapté au secours en mer.
  • Pourquoi l’Aquarius n’a-t-il pas navigué vers d’autres ports tels que Tripoli, ou Sfax, ou Bizerte, si son seul objectif était de sauver des vies humaines ?  Ils étaient beaucoup plus proches, que leur reproche-t-on ?
  • Pourquoi cette association ne fait-elle pas l’objet d’une instruction pour association de malfaiteurs ? Sa pratique est limpide : elle s’approche des côtes libyennes, et attend au point de rendez-vous préalablement fixé avec des mafias de passeurs, les embarcations chargées de clandestins. C’est du Monfreid lorsqu’il relatait le trafic d’esclave en Mer Rouge.

Incroyable que tous les humanistes d’Europe viennent nous claironner les devoirs de morale qui nous incombent, s’indigner de l’application des lois en invoquant de prétendus traités internationaux et d’un droit maritime qui ne sont pas utilisables pas en l’espèce. Incroyable de laisser croire que l’humanisme c’est pleurnicher sur le sort de malheureux, le cynisme des gouvernants, en absolvant les criminels qui abusent des malheureux en fuite.

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12 juin 2018 2 12 /06 /juin /2018 09:42

Qui regrette l’épouvantable 20ème siècle et la sauvagerie de ses dictatures, qui regrette le 19ème siècle et l’effroyable misère sociale qui a accompagné l’industrialisation ? Personne, sauf peut-être quelques trotskistes ou quelques fachos  qui n’ont toujours pas ouvert les yeux sur les crimes du passé, ou encore quelques républicains qui croient que le slogan de « liberté, égalité, fraternité » a apporté un quelconque réconfort aux faibles et aux opprimés. La France et les français qui l’on faite, c’est une idée qui transcende les tristes idéologies que par une mascarade indigne on veut nous présenter comme porteuses des valeurs de la République ; la France c’est le mouvement, comme l’a montré Braudel, d’une ethnogenèse issue des siècles passés, qui peut continuer de prospérer, ou qui peut disparaître.

Le trac, lancé par le parti de Laurent Wauquiez,  porte dans son slogan de couverture, « la France aux français », une idée très simple qui est celle d’un choix de l’avenir du pays, de quel futur désire-t-on gratifier les générations futures : dilution dans un village mondial qui me paraît être une imposture, ou effort pour sauvegarder un socle sur lequel mieux construire.  Il n’est pas bizarre que cette proposition suscite l’irritation : elle est trop franche pour ne pas faire croasser les hypocrites qui taxent de conservatisme tout ce qui s’écarte du culte de leurs idoles.

La foule des progressistes de tout poil va-t-elle nous proposer un slogan du type "La France aux Autres" ? Pourquoi pas, dans la folie de suicide collectif de ces gens-là. Ils poursuivent cette oeuvre de déconstruction commencée dans les tranchées de la guerre de 14-18, poursuivie par les horreurs totalitaires, puis terminée enfin par la décolonisation; chaque fois les pays européens, et la France tout particulièrement n'ont pas su se relever de ces catastrophes, n'ont pas compris que les livres clos ne terminaient pas l'histoire, que le remords n'était pas un moteur, que l'autocritique n'a aucun intérêt si elle ne conduit pas à l'affirmation d'un nouvel orgueil. Mais où s'est dissoute la fierté d'avoir été des grands acteurs, la passion de poursuivre une oeuvre autrement, la joie d'avoir été et de vivre.

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6 juin 2018 3 06 /06 /juin /2018 09:29

Petit acteur, grand diseur. Sa personnalité se révéla lorsqu’il tint le rôle du cabot dans « Alceste à bicyclette ». Il fut criant de vérité, et l’on retrouve encore dans ses prestations d’aujourd’hui la fatuité de son personnage de vedette sans épaisseur.

Il inonde, ces jours-ci,  les radios et télévisions complaisantes, de ses révoltes écologiques : là  il tonne contre une mine d’or en Guyane pour mieux lancer la promotion de son dernier film ; on croirait du Yann Arthus-Bertrand : « à bas les filons, vive le fric ». Il en profite pour déblatérer contre une exploration pétrolière de Total dans le même coin ; encore un exalté du vent. Le plus drôle est qu’il nous assène toutes ces billevesées de son ton précieux, avec un œil furibard et un ton d’accusateur public,  afin de laisser croire qu’il y croit et que ceux qui n’y croient pas sont à désespérer.

Vraiment le génie de son père a peu suinté sur lui.

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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 10:07

La convergence des luttes n’est-elle pas surtout la réunion de toutes les paresses : celles  des cheminots qui  ont la plus basse productivité de toutes les compagnies ferroviaires européennes, celles de fonctionnaires tétanisés (à juste titre) par l’instauration d’une quelconque rémunération au mérite, celles d’étudiants (ou prétendus tels) qui ne croient pas qu’une sélection soit nécessaire pour empêcher les incapables d’encombrer les bancs des universités, celles d’aides-soignantes qui préfèrent consacrer leur temps au pillage en règle des malades plutôt qu’au suivi de leur bien-être, celles des instituteurs qui préfèrent les absences et le militantisme syndical à l’éducation des enfants.

Quoi de plus motivant pour défiler dans la rue que de défendre son droit à l’oisiveté (baptisé défense des droits acquis), son devoir d’exiger de puiser dans les poches des autres (camouflé  en politique de réduction des inégalités), et sa bonne conscience aveugle à tous ses échecs (repeinte en expression des valeurs de la République).

Ah les braves gens !

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27 mai 2018 7 27 /05 /mai /2018 09:45

Vérité populaire de type statistique qui exaspère les ligues de vertu antiracistes, les sentencieuses associations féministes et les lobbies excités d’homosexuels. Les médias a croupetons devant ces autorités autoproclamées ne peuvent s’empêcher de ricaner bêtement lorsqu’ils en parlent, croyant que leur mépris de ce qui est populaire est le signe d’une quelconque intelligence.

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24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 09:53

Les Renzi, Clinton, Cameron sont des exemples à méditer. Chacun dans son genre était encensé par des journalistes médiocres béats devant leur personnalité. Leur point commun, trop négligé, était leur mépris du peuple, celui des oubliés, des laissés pour compte, des petits bourgeois aigris, des employés refoulés dans des banlieues lointaines, des ruraux à l’écart de tout. Ils se prétendent démocrates mais ne supportent pas les relents de nationalisme, de xénophobie, de crainte du chômage, de peur de la violence. Les médias qui se pensent d’une autre trempe bombardent ces catégories de sobriquets injurieux, « red necks », « extrémistes »,  les relèguent dans des catégories infréquentables de « racistes », « xénophobes », « homophobes », se moquent de leurs façons de parler sans nuances. Ils oublient les propos des artistes qui eux peuvent, à l’occasion, comprendre le peuple ; ils négligent les œuvres d’un Ken Loach, d’un Houellebecq, d’un Tom Wolfe,  et de tant d’autres, qui eux ont su exprimer la misère morale de certains, l’arrogance imbécile des autres ; ils sont aveugles, ils sont sourds, ils sont paralytiques. A force d’ignorance de ce qu’est la démocratie (protéger les faibles, prendre en compte toutes les opinions), ils ont envoyé dans le décor les pays qu’ils prétendaient gouverner : un Trump exalté aux commandes de la première puissance mondiale, une May ne sachant comment se dépêtrer du Brexit, et maintenant un fantoche manipulé par deux partis cyniques à la tête de l’Italie. A qui le tour ?

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 14:26

Dans l’esprit de médiocres il paraît louangeur de traiter quelqu’un de bourreau de travail. C’est idiot. Il ne s’agit pas de travailler beaucoup, mais de travailler bien ; cela me rappelle les syndicalistes de Manufrance, alors que la société était en faillite, qui assuraient qu’il était vrai que l’entreprise perdait sur chaque article mais qu’ils allaient se rattraper en en produisant plus. Aux forcenés des dossiers, on a envie de dire, déléguez plus, réfléchissez au lieu d’absorber à haute dose, arrêtez surtout de nous bassiner avec votre capacité de travail trop souvent synonyme d’incapacité de trouver les bonnes solutions.

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 14:24

Triste jour pour la monarchie anglaise que celui du mariage du prince Haris et de Méghan Markle. Nouvelle dégringolade : après l'enterrement de Lady Di, prétendue princesse du peuple, la "duchessisation" de Méghan l'obscure actrice américaine. Dans les deux cas la reine a cédé à ses communicants qui finissent de transformer le souverain en dirigeant d'une entreprise d'événementiel. La reine, pendant ce règne interminable, a suivi la voie de son père et laissé péricliter les faibles pouvoirs qu'une constitution non écrite laissait au souverain. A quoi sert un symbole qui s'enfonce dans l'acceptation de tous les préjugés, la prosternation devant tous les clichés, la soumission à la passion populaire. La reine, victime de son grand âge a fini d'abdiquer en acceptant l'union de son petit-fils avec l'aventurière théâtralisée par les médias; elle n'est plus que la dirigeante de la "firme" chargée d'assurer l'entrée d'un maximum de profits par la vente des produits dérivés.

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24 avril 2018 2 24 /04 /avril /2018 09:36

Hier le maire de Trébeurden a fait présenter son projet de Goas Treiz. Les demandes des habitants étaient simples pour l’aménagement des accès de cette plage : un chemin piétonnier , une piste cyclable , la sécurisation des traversées de la départementale. Les réponses sont prétentieuses,  alambiquées, incomplètes et couteuses. Un hymne au  courtelinisme municipal.

 

D’abord le langage technocratique : plus question de chemins, de sentiers,  mais des « cheminements doux » ; incantation aux « PMR » (Personnes à Mobilité Réduite) qui voudraient aller se promener dans les dunes du côté mer ou dans les marais du côté terre ; abus des « sites remarquables » , des « zones humides », des « espèces protégées » qui laissent croire que nous sommes en phase de création d’une sorte de parc national du littoral.

 

Ensuite la banalité des solution :  un rond-point superfétatoire signature déjà dépassée de l’évergétisme  municipal,  des emplacements de stationnements des voitures raréfiés  au nom d’une curieuse lutte contre les véhicules individuels, et surtout un aménagement d’une complexité rare qui interrompt les chemins là où ils existaient,  dévie la route au nom d’une esthétique discutable, veut créer des dunes et des mares là où elles n’existaient plus depuis longtemps le tout sous la bannière d’une philosophie environnementaliste réactionnaire.

 

Mais le pompon de ce projet est que la piste cyclable est tout bonnement oubliée. Alors pour les cyclistes qui voudront aller le long de la Côte de Granit Rose de Trébeurden à Trégastel, il leur faudra continuer d’emprunter la départementale à  leurs risques et périls puisque l' emprise de la route sera réduite. Le sujet est compliqué répond le maire à un intervenant, ce sera un sujet futur.  Donc  dépensons d’abord et réfléchissons après semble répondre cet édile autiste. Il semble coutumier de ce mode de fonctionnement.

 

Copie à revoir de toute urgence. Et surtout que le maire ne se réfugie plus derrière les réponses des "services de l'état"  : un politique est là pour se confronter à eux et non pas se soumettre à leurs diktats lointains,  sourds aux demandes des populations et aux habitudes locales.

 

 

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