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2 août 2018 4 02 /08 /août /2018 16:26

Le silence fait partie de la musique, comme le noir fait partie de la peinture. Absence de son ou absence de couleur sont des ingrédients  indispensables du compositeur ou du peintre. 

On dit : « il y a eu un blanc dans la conversation »  pour dire le manque de mots (on devrait dire, d’ailleurs, en toute rationalité,  qu’il y a eu un noir). Malraux, quant à lui,  parle des voix du silence pour tenter d’exprimer tout ce que signifiait l’art. Les sons et les couleurs se répondent ; leur absence aussi.

 

L’écran noir, comme la page blanche (avant d’être noircie), et le son coupé, comme le mutisme devraient être des éléments fondamentaux dans des médias sérieux. 

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29 juillet 2018 7 29 /07 /juillet /2018 09:45

Passion, un mot utilisé trop souvent pour de tous petits riens. En fait est rare comme tout ce qui est excessif. Baptise tant de fois une attirance fiévreuse et temporaire que par vanité nous voulons égaler à des modèles immémoriaux. Dans la prétention actuelle la moindre petite habitude se voit hissée au statut de passion dévorante : pour quelqu’un, mais aussi pour une pratique de la cuisine, de la peinture, un goût des voyages ou de la lecture. 

J’aime garder à ce mot sa part de folie, d’extravagance, d’irrationalité qui ne se retrouve pas à chaque coin de rue.

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28 juillet 2018 6 28 /07 /juillet /2018 12:19

Le feu falot du Trégor : 

  • il avait promis de muer la ruine de La Potinière qui trône sur le front de mer depuis vingt ans en un lieu d’accueil et de convivialité et rien ne se passe, sinon des procès, des recours, et  le sinistres toit effondré, les fenêtres bouchées de parpaings qui restent comme le symbole de l’impéritie;
  • il patauge dans les affaires immobilières en tentant de vendre à un promoteur la maison qui abrite l’école de voile, sans même savoir où il allait la réinstaller; résumé grandiose de la préférence d’un bétonnage d’un quartier qui n’en avait pas besoin au détriment des activité nautiques des petits et des jeunes ;
  • il fait refaire la digue sur la plage de Tresmeur, mais est incapable de tenir des délais pour qu’elle soit prête pour la saison d’été ; manque de prévision, manque de suivi, qui le sait ? Les deux probablement ;
  • il évite d’aider tous les commerces qui tentent de survivre : et la maison de presse qui ferme, et Mamie crêpe sur la plage de Tresmeur qui ferme, et le bar La Frégate qui ferme, et une pharmacie qui va fermer pour fusionner avec celle du bourg, et le club des pirates de la grand plage qui ferme, sans compter le marché hebdomadaire qui dépérit d’année en année, et j’en oublie certainement … C’est Attila, dans son sillage le commerce ne repousse pas ; 
  • il dépense ou veut dépenser des sommes inconvenantes pour des sujets de deuxième ordre comme un boulodrome (un bâtiment de 510 m2, rien que ça, parce qu’il ne s’agit pas d’aller jouer aux boules en plein air ), un rondpoint sur Goaz-Treiz, un autre sur Trozoul (une mode éculée ailleurs, pas ici), une centrale de chauffage à bois (pour améliorer les émissions de CO2 ?), un éco-quartier  (génial de construire ça à la campagne !); en résumé, dès qu’un projet a un aspect grotesque, suranné ou absurde il devient une évidence au royaume de ce père Ubu.

 

Come le dit un maire d’une commune proche : il n’a pas compris que Trébeurden était une station touristique, et que pour maintenir l’existence même de la commune, il faut investir pour tenter d’arrêter un déclin amorcé depuis pus de dix ans. Il n’a pas compris que le petit jeu ne consiste pas à faire ami-ami avec quelques uns mais à favoriser à tout prix le développement touristique en apportant une circulation facile, des activités, mais ... 

  • où en sont les pistes cyclables ? nulle part.  Le fauteuil roulant, oui, le vélo, non.
  • où en est le réaménagement de la circulation dans les points dangereux de la rue de Kérariou, de la rue de Kerellec ; qu’at-il fait pour créer une route pour désengorger la baie de Tresmeur ? nulle part.  Trop simple, trop compliqué, en tous cas n’intéresse pas le maire.
  • où en sont les activités culturelles pendant les mois de juilletaoût ? c’est un quasi désert. Ah j’oubliais le fameux Estivales R’, le festival du tri des déchets ludique ! Et le festival Tango, tellement évocateur de la Côte de Granit Rose. Hésitation entre le ridicule et le risible ;
  • où en est le ramassage des ordures pendant l’été ? Les poubelles des maisonnées pleines croupissent en plein soleil pendant une semaine. Comme répond le maire, (qui au moins sait dégager en touche) dans son langage élégant : c’est la responsabilité de l’Agglo. Il n’en fait pas partie de l’Agglo ?

 

S’il est fatigué de diriger notre commune, au moins qu’il entame des discussions avec les maires de Perros, et de Trégastel pour fusionner avec d’autres plus dynamiques, mieux gérées, en tous ca qui ont compris que leur seul actif à développer sérieusement est le capital touristique.

 

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22 juillet 2018 7 22 /07 /juillet /2018 10:36

Le PMR n’est ni un Premier Ministre Rigolo (ça n’existe pas), ni un Putain de Moins que Rien (on ne dit pas de gros mots dans l’administration), ni un Problème Mal Résolu (acronyme curieusement pas encore trouvé alors que furieusement présent), non c’est une Personne à Mobilité Réduite qui se meut suivant des « cheminements doux », entre dans les commerces sur des plans inclinés, et se gare sur d’innombrables places de parking libres ; elle fut, dans des temps barbares,  révolus maintenant grâce à la bonté de l’Etat, un unijambiste, un paralytique, un boiteux ou autre handicapé, tous ces mots jetés dans les poubelles de l’Histoire.  Faute de sympathie, on se rattrape par des manifestations de sympathie,  faute d’accepter la réalité on la camoufle sous des oripeaux d’acronymes incompréhensibles. 

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19 juillet 2018 4 19 /07 /juillet /2018 16:46

Après le jardin persan image de l’univers, le jardin à la française proclamation de la perfection classique, le jardin anglais qui assoit la domination douce de la nature par l’homme, est né le « jardin flou » sorti des imaginaires  des sicaires jardiniers de la maitresse de Paris : il est l’expression même de la pagaille qui règne dans ses neurones ; adieu les ordonnancements qu’ils soient de jadis ou de naguère,  vive les herbes folles qui grignotent le macadam et cachent les détritus, les rejets qui encombrent la base des troncs des arbres,  les buissons pas taillés qui déparent tous les jardins; le flou et le cra-cra sont bien les nouveaux slogans de la novlangue hidalguienne.

 

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15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 09:34

Curieux que le mérite et la valeur soient également partagés entre hommes et femmes. Pourquoi pas, dans le futur, entre gros et maigres, grands et petits, beaux et moches ? 

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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 11:25

Contrairement à ce que beaucoup pensent, ce n’est pas la loi de la majorité mais la protection des minorités.  La démocratie est l’antithèse des foules qui veulent dominer par leur nombre, des médias qui surfent sur les consensus crédibilisés par les sondages,  d’ un centrisme attrape-tout qui relègue les minoritaires dans de prétendus extrémismes.

La démocratie c’est les catholiques qui font des processions à Trappe ou à Sevran, les musulmans qui peuvent prier à Lourdes, les hétérosexuels qui prennent une boisson sur un terrasse de café dans le quartier du Marais, les homosexuels qui boudent la Gay Pride, les hommes instituteurs ou infirmiers, les femmes marins ou informaticiens, ceux qui ne regardent pas le foot pendant la coupe du Monde, ceux qui pensent que Trenet n’est pas un poète.

La démocratie est le contraire de l’unanimisme, elle est l’exaltation de la différence ; elle hait l’uniformité née de l’égalité et se plait dans l’acceptation des insuffisances assumées ; elle n’a pas besoin d’une fraternité qui se résume à tolérer l’insupportable ; elle est antinomique d’une liberté censurée, dans laquelle des mots sont interdits, des pensées considérées comme inadmissibles, des comportements  dits inappropriés. 

En bref la démocratie est à distinguer de la République et de ses valeurs.

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12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 09:13

Vous êtes un écrivain, un acteur,  un plasticien, un joueur d’harmonica etc… engagé ... débute avec gourmandise le journaleux à l’antenne. Ne vous y méprenez-pas, il ne s’agit en aucune façon d’un engagement dans la Légion Etrangère,  ou comme femme de chambre, ou encore dans une troupe théâtrale. Pas du tout, vous n’y êtes pas, il s’agit de l’engagement dans le « progressisme », dans la militance d’extrême gauche (rarement dans la droite dure, pouah ! beurk !), dans le coup de poing, la tractage, ou le collage d’affiche contre tous les tenants des stéréotypes (racistes, homophobes, sexistes, climato-sceptiques,  jamais les idolâtres du spécisme, du muilticulturalisme). Il ne s’agit pas de travailler, d'accomplir son devoir,  mais de faire de l’agitprop dans des manifestations et des réunions, d'imaginer qu’agiter les bras pour une ONG participe à une quelconque œuvre majeure. L’engagement est le brevet de civisme exigé par les gérants de la bien-pensance aux lâches en  mal de notoriété.

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6 juillet 2018 5 06 /07 /juillet /2018 09:28

Elle nous souffle dans les naseaux, les odeurs nauséeuses  des encombrements qu’elle a suscités. Les naufragés de la circulation roulent intoxiqués dans les boulevard Magenta, rue de Rivoli, boulevard Saint-Germain, Quai du Louvre que ses services ont noyés de pistes, de séparateurs, de sens interdits. Pendant que les travailleurs de Paris et de sa banlieue suffoquent dans des airs nocifs,  des bobeaux noceurs divaguent sur la voie Georges Pompidou.

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5 juillet 2018 4 05 /07 /juillet /2018 09:21

Un des petits défauts de notre mairesse parisienne est son penchant pour la prodigalité. Son prédécesseur augmentait la dette de la ville d’environ 300 millions par an entre fin 2010 et fin 2013, eh bien elle l’augmente d’environ 600 millions par an entre fin 2013 et fin 2017 ! Hi-Hi Cra-Cra devient la promotrice d’un système de Ponzi à la parisienne : si les habitants actuels ne peuvent financer la galopade des dépenses de fonctionnement, les générations futures se débrouilleront pour rembourser ses frasques actuelles . Mélange d’amateurisme dans la gestion, de cynisme dans les déclarations, et de jemenfoutisme face aux contraintes financières.

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