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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 09:59

Memorial ACTe, nom bizarre aux accents anglo-saxon, dont je n’ai pu trouver l’explication. Expression dispendieuse de ce travers contemporain de célébrer les victimes plutôt que l’histoire. Projet subventionné par l’état français au nom d’une responsabilité dans la traite négrière ; plutôt une contribution de plus à cette manie de vouloir guérir un abcès mémoriel ; culture narcissique d’une tragédie d’il y a plus de cinq générations ; soif de revanche qui s’exprime par une demande de réparations ahurissantes au vu des milliards que la métropole déverse chaque année sur ces iles paresseuses ; incapacité de digérer le passé et volonté de perpétuer un état de sous-développement marqué par la trinité subvention, emplois publics, défiscalisations.

Ce nouveau monument guadeloupéen est bien le symbole à la fois du triste échec de locaux, parasites, incapables de s’arracher au passé, et d’une métropole qui se complait toujours dans la repentance plutôt que dans un véritable développement.

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9 mai 2015 6 09 /05 /mai /2015 17:03

Islamophiles : élus socialistes qui veulent récompenser leurs électeurs musulmans en affirmant que l’Islam doit être accueilli comme n’importe quelle autre religion au prix d’une légère adaptation de quelques coutumes manifestement incompatibles avec une démocratie occidentale ; élus centristes, hurlant leur devise « in medio stat virtus », qui laissent croire que la tolérance peut se résoudre dans une indifférence envers toutes le religions, ou corollaire, une acceptation de toutes les identités culturelles.

Islamophobes : élus de gauche qui dénoncent le fascisme vert au nom d’un haine de toutes ces religions qui aliènent la liberté de l’homme ; élus de droite qui dénoncent la dérive communautariste des pratiquants de la religion musulmane.

L’attitude envers l’Islam entre en force dans le débat politique. Certains veulent en faire l’économie en faisant un distinguo entre le djihadisme (haïssable) , et des musulmans pieux ; attitude certes louable de ne pas mettre tout le monde dans le même panier mais qui a l’inconvénient de se fracasser sur l’impossibilité à ce jour d’avoir vu émerger sur notre sol un Islam réformé, rejetant toutes les interprétations littérales du Coran. D’autres s’écharpent sur la question fallacieuse de savoir si les inégalités sociales favorisent l’émergence d’un Islam radical ou si cette religion est le terreau de dérives sectaires empêchant l’agrégation de ces populations à notre pays ; la réponse est bien entendu compliquée.

Ces débats nécessaires sur la compatibilité entre Islam et démocratie, Islam et racines chrétiennes, Islam et culture européenne, ne sont encore qu’à leur début. Trop de cyniques ou de crétins (difficile de comprendre une volonté de ne pas voir) veulent encore les occulter, en taxant de racisme l’examen critique d’une religion et de ses adeptes ; mais comment ne pas parler de la ghettoïsation des cités, de la propagation de cultures et de coutumes jusque là totalement étrangères à notre sol, de la tentation du terrorisme face à des comportements occidentaux jugés répréhensibles, de la fascination par des mondes arabes ou maghrébins qui nous sont au mieux indifférents.

Mais le débat est étouffé par un pouvoir aboulique qui fait garder par l’armée églises et synagogues, et s’offusque que l’on critique l’Islam ; par un gouvernement empêtré dans ses contradictions qui se donne des possibilités d’écoute très larges au nom de la lutte contre le terrorisme islamiste mais s’indigne que l’on étudie le nombre et la localisation des musulmans de France.

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6 mai 2015 3 06 /05 /mai /2015 12:13

Terme décrépi qui a rejoint, dans les poubelles du langage correct, le nègre, le sourd, ou tous ces mots trop factuels. L’autre jour, alors que je demandais en ma faveur, l’application d’un tarif vieillard, je me suis fait gentiment corrigé : « vous voulez dire un tarif senior ». Senior et ancien ne sont pas laids, et portent sans conteste une part de respect. mais rien ne permet de stigmatiser pour autant « vieillard » sinon une peur irréfragable de dire la vérité.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 11:22

Actes répugnants derrière lesquels se camouflent ses ennemis.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 11:21

Ni peuple, ni populaire, ou peut-être les deux. Il existe des arts populaires, une volonté du peuple, mais pas de dignité ou de musique populiste.

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 11:19

Utilisé le plus souvent par les âmes charitables et les esprits tolérants à l’encontre de propos qui ne leur conviennent pas. Traduit à la fois le caractère fangeux des dires de populistes et la noblesse d’esprit de ceux qui les stigmatisent.

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25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 15:09

Hormis les psychopathes que peu comprennent pourquoi il est urgent de les laisser survivre, il existe toute une catégorie de gens dont il serait pertinent de pouvoir abréger l’existence. Qui ? Mais les hommes politiques, bien sur ; pas la piétaille, mais les grands chefs : président de la république, premier ministre, ministre des finances. On dit trop que la peine de mort n’a aucun caractère d’exemplarité … voilà bien quelques uns qui seraient supérieurement motivés si existait la perspective d’un peloton d’exécution, ou d’une guillotine, voire d’une piqure létale, en cas d’incapacité ou d’imbécilité patente. La coutume en est vieillie, quoique marquée par des exemples illustres avec les décapitations de Charles I Stuart et de Louis XVI, les pendaisons de Marigny ou de Semblançay. Je mets à part naturellement le tyrannicide qui vise une autre catégorie et dont la légitimité est incontestée.

Avouez qu’une exécution de Sapin (après naturellement un procès en bonne et due forme), encouragerait quand même ses successeurs à proférer moins de mensonges au kilomètre avec l’aplomb niais de celui qui ne veut jamais voir la réalité. Jadis ils étaient accusés (plus ou moins véridiquement) de piquer dans la caisse, mais surtout de conduire l’état à la faillite, aujourd’hui le deuxième chef d’accusation est bien là.

Avouez qu’une exécution de Hollande (à la fin d’une procédure transparente cela va de soi) éliminerait peut-être de la compétition présidentielle ces kyrielles d’abouliques incapables de concevoir une décision qui ne serait pas une récompense pour leurs électeurs. La procrastination plutôt que l’imbécillité ont envoyé le Stuart et le Bourbon à l’échafaud, le défaut de caractère est bien là pour juger non seulement de l’incapacité du président à remplir sa fonction mais son arrogance, son hubris à persévérer dans l’idée qu’il en est capable.

Ce seraient de véritables leçons d'éducation civique qui auraient beaucoup plus d'impact que les quelques heures saupoudrées dans les établissements d'éducation.

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 19:10

Elle sait tout sauf qu’elle ne sait pas qu’elle ne sait rien.

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 11:56

Faisait le charme des gens éduqués en province : rocailleux de Bourgogne, chantant et nasalisant de Provence, chuintant d’Auvergne ; mille et une variations qui permettaient de localiser géographiquement. Aujourd’hui dénonce l’habitant des cités ; est devenu un marqueur social.

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 18:25

La loi de la grande distribution tient en quelques axiomes :

- Vendre le moins cher possible, tout en conservant une marge pour le distributeur ; résultat mécanique, un appauvrissement des producteurs,

- Vendre une gamme restreinte de produits afin de pouvoir faire jouer au maximum la concurrence entre producteurs sur des gammes parfaitement comparables ; résultat une offre produit de moins en moins large pour le client,

- Vendre dans des grandes surfaces, agrémentées de grands parkings situées à pétaouchnok afin de limiter les coûts du foncier ; conséquence, désertification des centres des petites villes,

- Vendre avec le moins de frais possible, toujours pour améliorer la rentabilité par la baisse des coûts ; conséquence, absence totale de service.

Toutes ces règles conduisent à une infinité de désastres :

- ruine des producteurs locaux au profit du plus lointain qui arrive à contracter ses coûts en se dispensant des protections sociales et environnementales,

- Disparition du petit commerce de centre ville, incapable d’acheter à bas prix, supportant un foncier cher et payant trop de salariés par rapport à son volume de vente,

- Abaissement de la qualité moyenne des produits vendus pour tous les produits qui sont la grande cavalerie : alimentation quotidienne, appareils ménagers, ameublement, vêtements de tous les jours ; tout ce qui fait le charme du quotidien devient fadasse, fragile et trop souvent moche,

Toute cette calamité est particulièrement marquée en France. Dans la grande distribution généraliste règne un oligopole comme nulle part au monde avec Carrefour, Leclerc, Casino, Auchan. Personne ne s’émeut de la tyrannie qu’ils font régner. La moindre connivence entre fabricants fait crier à juste titre les associations de consommateurs, provoque l’intervention musclée de la Haute Autorité de la Concurrence, est donc durement sanctionnée. Problème, auquel personne ne répond est pourquoi ces fabricants n’arrêtent pas de s’entendre : c’est que pour beaucoup il s’agit d’une question de survie face à des acheteurs qui tentent de faire régner la terreur et y arrivent lorsque les producteurs ne sont ni des groupes mondiaux, ni des marques incontournables.

De toute évidence le curseur est pour l’instant mal positionné entre le producteur et le consommateur : le premier est toujours sous le soupçon de mal produire, trop cher, en s’entendant avec ses concurrents ; et pourtant c’est lui le créateur d’idées, d’objets, d’emplois, le véritable animateur du monde économique. Le second n’est jamais accusé de vendre au rabais, des marchandises mal produites chez des exploiteurs ; et pourtant c’est un massacreur d’emplois (chez ses fournisseurs bien entendu, mais aussi dans son secteur de la distribution), un tortionnaire des villes (enlaidies en périphérie, et désertifiées dans leur centre). La défense du consommateur ne peut se limiter à lui faire payer le moins cher possible un objet standard, et ce pour une raison très simple : l’objet standard, contrairement à ce que veulent nous faire croire ces grandes surfaces ne devrait pas exister ; le charme de la production est très exactement de faire des objets différents.

Oui, il faut protéger les consommateurs, mais de la grande distribution.

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