NIKE, LA MARQUE QUI CONNAIT BIEN LES CHAMPIONS
Nike, une pub avec Pictorius : l'art du choix du slogan
Nike , une pub avec Ribéry : un nom d'une toute jeune fille pour leur nouvelle sous-marque ?
Nike , une pub avec Armstrong contre le dopage : Lance a du mal à ne pas rigoler en regardant le faux médecin !
Le planning familial s'affiche sans père, sans mère, sans enfant; sans couple, sans fidélité, sans engagement; sans projet, sans naissance, sans maison.
C'est quoi au juste l'objet de cette association ? Imaginer un avenir avec plus d'échanges de plaisir, d'amour en groupe, de sexualités en réseau, de jeunes en partage, de désir en liberté, de genre universel, de joie laïque.
Sam suffit à me dégouter d'entrer dans cette boite minable.
Rien qu'à voir l'entrée on hésite entre se tirer à toute blinde et/ou se pochtronner pour oublier.
Elle a certes du sens pour les différentes obédiences maçonniques qui pilotent les mutuelles d'assurance (cf article de l'Express du 20/9/2007) .
Elle a certes du sens pour la coopérative de bettraviers qui contrôle le groupe Tereos (possesseur entre autres de l'ex Beghin-Say).
Elle a certes du sens pour les grands céréaliers qui contrôlent le groupe Sofiproteol (possesseur entre autre de Lesieur).
Parce que la solidarité est surtout celle des réseaux qui pilotent avec exclusivité ces grandes entreprises.
Parce que le partage démocratique du pouvoir au sein de ces entrepises est surtout l'archétype d'un gouvernement féodal caractérisé par des relations d'allégeance d'obligés envers des puissants.
Et j'oublie le Crédit Agricole qui a absobé le Crédit-Lyonnais et Inodsuez, Limagrain (Vilmorin et d'autres, grand spécialiste de la recherche sur des semences plus productives), Sodiaal (Candia et Yoplait, partagé avec le groupe côté américain General Mills), Vivescia (Malteurope, n°1 mondial du malt implanté en Europe, Amérique du Nord, Asie), Euralis (implanté en Ukraine pour les semences, en Chine pour le foie gras).
Des institutions fort honorables, qui fonctionnent avec succès, mais dont on ne voit pas ce qu'elles ont à voir avec les mots fétiches de transparence, de proximité, Enfin, comme le dit le ministre dans sacampagne : "l'économie sociale et solidaire est une valeur de croissance inclusive". Un slogan obscur pour un secteur opaque.
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Un chien de ma chienne pour hurler contre le niveau orange du plan canicule. Il est placé sous un précepte du ministère de la santé : « soyons attentifs aux personnes vulnérables », dont on ne peut dire qu’il soit superflu, quoique un peu insultant pour tous ceux qui font honnêtement leur devoir quand les circonstances l’exigent. Il poursuit avec un recueil de préceptes que l'on imagine sortis de feu l’Almanach Vermot : - fermez les volets, - buvez, - ne sortez pas lorsque le soleil est à son zénith, - portez un chapeau et des vêtements légers - et j’en passe… A se demander qui est le crétin, celui qui a écrit cet énumération d’insipidités, ou celui qui est considéré comme tel par le rédacteur. Dans le processus d’infantilisation généralisé, ce plan orange (ou niveau 2), tient une place remarquable ; et le ministre en charge de la santé fait semblant d’être concerné par cette liste de lieux communs, et les médias nous les ressassent avec sérieux sans glisser la moindre touche d’ironie. Le véritable plan d’urgence serait de s’insurger contre cette tentative d’abêtissement général.
Sexualité, contraception, avortement
Publicité mensongère : heureusement d'ailleurs.
Il n'y a pas de droit à la sexualité : certains en ont une débordante, d'autres n'ont pas de désir; ce n'est qu'un état de fait comme il existe des grands et des petits, des gros et des maigres.
Il n'y a pas de droit à l'avortement : la loi Weill a instauré une dépénalisation; dans la loi française l'embryon reste toujours protégé, il est juste considéré comme non criminel de mettre fin à son existence pendant une période règlementée.
Publicité absurde :
L'avortement n'est pas un choix : au mieux peut-on le considérer comme une contrainte douloureuse imposé par des circonstances extraordinaires; mettre sur un même plan avortement et contraception comme des choix possibles est une aberration, c'est assimiler une prévention destinée à libérer le plaisir et un acte inspiré par la crainte d'avoir à mettre au monde un être que l'on ne peut élever.
Publicité inspirée par un système de valeurs (c'est à la mode aujourd'hui de parler de valeurs) qui n'est qu'une croyance dont on ne voit pas pourquoi l'état (représenté par des régions ou des association subventionnées) se fait le porte-parole; l'état se devrait d'être impartial et n'a pas à se prononcer sur des questions qui relèvent d'une appréciation individuelle :
- La liberté sexuelle doit-elle promue par les autorités ? C'est une valeur républicaine ?
- Faut-il exalter le vagabondage sexuel et dénigrer la continence ? L'une serait synonyme de progrès, et l'autre de puritanisme rétrograde ?
- Faut-il insulter les adeptes de diverses religions qui tiennent à garder à l'acte sexuel une finalité qui ne se cantonne par au plaisir ? C'est laïc ou ce n'est que la prolongation du culte du corps promu comme religion d'état ?
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Une entreprise quasi en faillite : 1,8 milliards d'euros de dettes (dont plus d'un milliard dus à la Caisse des Dépôts et consignations), 176 millions d'euros de fonds propres, une perte 2011 de 64 millions d'euro de perte en 2011. Comme le dit si bien le groupe Euro Disney "Aucune assurance ne peut être donnée quant au fait que le Groupe puisse enregistrer à nouveau un résultat net positif dans le futur ".
On dirait un conte pour les enfants sur l'Euro et l'Euroland : pleins d'investissements inutiles, plein de dettes, des dépenses difficilement justifiables, et tous les politiques français se congratulant d'avoir inventé un machin pareil.
A bas Picsou, réenchantons le rêve de Mickey.
Mais pourquoi cet obscur malletier, au logo omniprésent qui transforme ses clientes en femmes-sandwichs a éclipsé l'immortel Alexis Godillot, l'inoubliable créateur de la chaussure montante, mais surtout le malletier du roi Louis-Philippe.
Et qu'est devenu l'innovateur Moynat, qui créa les malles automobiles, les malles extra-légères, les malles de sureté.
Et la malle Goyard avec sa fameuse toile enduite baptisée goyardine.
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Quelle drôle d'idée de célébrer par des expositions le créateur le moins talentueux.
Le sel de la vie se dissout dans le marketing du principe de précaution. Le goût de ce qui relève est abandonné à la satisfaction du fade. La traque du danger prime sur l'attrait du plaisir fugitif. La petitesse, le conservatisme, la peur se révèlent derrière le message prophylactique : réduire, garder, prévenir ! Mais que sont devenus grandir, donner, oser ? Au cimetière d'ambitions, désormais réduites à notre survie.
Délicate insinuation au poids de l'église orthodoxe ?
Et la collection de recettes serait-elle une allusion aux efforts sans succès de l'Europe ?
De l'humour suisse probablement.
A lire le pacte pour l'égalité, il faudrait ajouter quelques propositions :
- suppression de compétitions sportives sexistes dans lesquelles les femmes ne peuvent affronter les hommes,
- pénalisation des actions des musées qui n'achètent pas autant d' oeuvres d'artistes femmes que d'artistes hommes, ou n'exposent pas autant d' oeuvres de femmes que d'hommes,
- quota de procureurs, avocats, juges, médecins, infirmiers, professeurs, instituteurs, masculins,
- contravention pour toute manifestation de courtoisie à caractère sexiste.
Délire d'égalité, qui s'applique au sexe, comme à toute constatation de différence entre individus.
C'est un grand agrément que la diversité :
Nous sommes bien comme nous sommes.
Donnez le même esprit aux hommes,
Vous ôtez tout le sel de la société.
L'ennui naquit un jour de l'uniformité.
Mais où sont les marques d'antan ? Esso, la bonne essence, qui nous transportait dans le monde de la puissance sur routes dégagées. Hélas, il nous faut maintenant nous contenter de carburants bio, vert, propres : des qualifications étranges pour faire avancer un véhicule.
De temps à autre, lorsque j'ai une place assise près de la fenêtre dans le métro parisien, j'appuie la tête contre la vitre, et j'espère retrouver, sur les parois des galeries de circulation entre les stations, des traces qui ne seraient pas encore effacées du slogan de l'affiche dessinée par Cassandre : "DUBO...DUBON...DUBONNET".
Traces archéologiques d'une culture disparue: le verre se vide, le type noircit. Je déplore que tant d'audace soit désormais interdite.
Favoriser sciemment le non-respect de l’interdiction de fumer
Je ne puis m’empêcher en tant qu’ex fumeur chronique de trouver du plaisir à humer les effluves de tabac de ceux qui viennent fumer chez moi : cigare, cigarillo, brune, blonde ; tout me réveille, les parfums, les volutes, les postures, les voix éraillées. Mais y aurait-il une intention de propagande dans l’aveu de ce petit plaisir ? N’essaierais-je pas d’inciter insidieusement des non-fumeurs à rejoindre la foule encore nombreuse des pécheurs contre la santé publique ? Ne pourrait-on le comprendre comme une forme d’ironie destinée à moquer ceux qui luttent contre ce fléau ? Mais non, je ne puis imaginer de prendre une contravention pour avoir voulu sciemment assurer la promotion du tabac ! J’ai tout au plus contrevenu à la publicité contre les fumeurs qui m’assomme de ses slogans débiles et de ses images obscènes.
Mac Donald’s
Gargotte importée des amériques qui vous sert à la va vite, dans un décor sinistre des nourritures au rabais. Les veuves écossaises ont du se pencher sur le berceau de cette chaine : la pingrerie y dispute à la malbouffe.
Douceur du josken : mélange savoureux de couenne, de gras, et de maigre de joue de porc cuisiné en Bretagne. La couenne caramélisée. Le gras fondant sans coller au palais. Le maigre consistant et ferme sous les dents. Un plat complet pour les pisse-vinaigres de la Santé Publique.
Combien d’années d’indignité nationale pour Coco Chanel ? Cinq aurait été bien trouvé ; le numéro nous entête encore.
Mangez cinq légumes par jour ? La recommandation est bien incomplète ! Faut-il aussi boire cinq fois par jour, des crus différents, ou des boisson alcoolisées différentes, en accompagnant ces petits verres de charcuteries variées, une fois du saucisson, une fois de l'andouillette, une fois du jambon, etc... etc... Combien de fois par jour aller à la selle, ou simplement vider sa vessie ? est-il recommandé de le faire avant ou après une ingurgitation d'aliments ?
Ce genre de recommandation est à vomir par toute personne non atteinte d'infantilisation pérenne.
J'adore l'or proclame sans complexe leur site publicitaire.
Moi j'abhorre Dior, son or, et ses pépées exsangues.
Les fumeurs à la pipe de Cézanne ou Van Gogh ou les fumeurs de cigarette de Bogart ou Morris ? Que préfèrent les ligues de moralité qui nous empestent de leurs slogans imbéciles ? N'aimeraient-elles pas recréer l'Enfer de la B.N., ou l'Index de l'Eglise romaine ?
Expression admirable trouvée par l'Oréal qui fait écho aux hurlements du choeur des consommatrices : j'y ai droit, j'y ai droit ; aux désirs des exploitées de la publicité pour l'oxymoron : le luxe pour tous. La réalité derrière est qu'elles ne valent rien, ne pèsent rien face au bien suprême de la croissance indéfinie de l'inutile.
Jsuqu'où aller trop loin : la prochaine fois, peut-être des viandes grouillantes de vers, ou une âme qui monte au ciel ?
Qu'est-ce que Coca-cola : un décapant efficace ? Une décoction à bulles ? Un édulcorant coloré ? Une cacophonie de goûts sans même de cocaïne ou de caféïne !
Et bouger les lignes, ça vaut ? Pour les politiques peut-être.
Et bouger son cul, ça compte ? Pour les feignasses certainement.
Et la télékinésie, tiens donc ? Bouger des objets, sans se mettre les doigts dans le cambouis, ce devait être réservé aux politiques feignasses.
