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6 novembre 2020 5 06 /11 /novembre /2020 15:51

Des femmes d’affaires se confient aux soins de leur entraîneur physique pour tenter d’endiguer l’écroulement des chairs. Les propriétaires de chiens ramassent dans les allées les étrons déposés par les délicieux Fifi et autres Pucette. Des vieillards cacochymes s’acharnent à courir en peinant à soulever leurs pieds d’un sol qui veut les engloutir. Il fait beau dans le Parc Monceau et cette foule affairée défile le long des hôtels particuliers camouflés derrières les haies.

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4 novembre 2020 3 04 /11 /novembre /2020 17:03

Molle dans sa pensée, vigoureuse dans ses décisions :

  • Deux élèves de moins de douze ans mis en examen à Nancy pour n’avoir pas respecté une minute de silence ; les fessées sont interdites, les allocations familiales sont intouchables mais le ridicule est proclamé ;
  • Les chaussettes sont considérées comme article essentiel ; les chaussures ne peuvent plus être achetées que par correspondance ; triomphe du lobby des bonnetier sur celui des savetiers ;
  • Les parents ne peuvent plus assister au mariage de leurs enfants à la mairie : jauge de six personnes pour les deux mariés et leurs témoins ; la pétoche des maires embraye sur les imbécilités du gouvernement.
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4 novembre 2020 3 04 /11 /novembre /2020 16:49

Aptitude à respecter les diktats du gouvernement. Talent du lombric pour appliquer les valeurs de la République incarnées par des décrets illibéraux et anticonstitutionnels.

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4 novembre 2020 3 04 /11 /novembre /2020 16:36

Apéritif convivial entre quelques amis avant de rejoindre une soirée cluster.

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15 octobre 2020 4 15 /10 /octobre /2020 11:50

Par rapport à l’Allemagne, trois fois plus de décès dus au Covid, trois fois moins d’aides aux entreprises, une chute du PIB , en 2020, de peut-être 9% contre 6% outre-Rhin. Où est l’erreur ? A la gestion de branquignoles tant du problème sanitaire que de la crise économique qui a suivi un confinement, puis un déconfinement mal proportionnés ? Au poids de la mauvaise gestion du passé avec l’oubli d’un objectif de réduction des déficits qui laisse moins de latitudes aujourd’hui ? 
L’indulgence de la population par rapport à des dirigeants décidément pas très frisés, surprend toujours. Les logorrhées du président, les bégaiements du premier ministre, les défaillances de Véran, les générosités mal calibrées de Lemaire se multiplient sans que la colère se manifeste (sauf dans les banlieues ou quartiers difficiles à cause de la chute du trafic des stupéfiants). Certains en arrivent même à louer la politique gouvernementale : à les suivre il aurait fallu faire de Gamelin un maréchal de France, et réserver à Bazaine une place au Panthéon. Dans l’éternelle compétition face à l’Allemagne, un nouvel échec se profile. 
Alors maintenant encore, le choix des objectifs est essentiel : faut-il faire une priorité nationale de la prolongation de la vie de quelques vieux messieurs souffreteux ? faut-il emprisonner encore plus des vieillards déjà soumis à l’arbitraire de petits chefs d’EPHAD et leur cohorte d’aigres-soignantes ?  faut-il continuer de martyriser la constitution sous l’injonction de médicastres en plein délire d’une tyrannie hygiéniste, avec la complicité incompréhensible du Conseil Constitutionnel ? 

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5 octobre 2020 1 05 /10 /octobre /2020 19:24

Froidement les autorités sanitaires récidivent : elles prévoient avec un cynisme cruel des restrictions sur les visites faites aux vieillards dans les EHPAD et, pire, des possibles limitations aux sorties des vieillards à l’extérieur de leurs hospices.

Naturellement le parquet ne voit aucune raison de lancer une enquête pour violences et séquestration à l’égard de ces personnes âgées. Il n’a aucun état d’âme à accepter q’un directeur d’EHPAD interdise des entrées ou des sorties des personnes qui bénéficient de toute leur tête et ne sont pas sous tutelle.

Bien entendu personne ne saisit le conseil constitutionnel : à quoi bon avoir une constitution et une déclaration des droits de l’homme qui prévoient la liberté de circuler si le premier petit médicastre venu peut la fouler aux pieds.

Insupportable prise de pouvoir d’autorités scientifiques, inacceptable terrorisme d’état. Le pire est que ces conduites de tyrans sont menées au nom du civisme, de conduites responsables, d’attitude républicaine. Abus de langage qui accompagnent des abus de pouvoir.

Les journalistes progressistes qui nous bassinent avec les stigmatisations des couleurs de peau, les racismes, les sexismes, sont frappées de mutisme quand il s’agit de tortures envers les vieux. C’est pour sauver leur vie croassent-ils ! Qui leur a demandé de sauver qui que ce soit. A quoi sert leur liberté d’opinion. Ils ne leur reste plus qu'une liberté d'opiner aux décisions du pouvoir.

Une société qui traite ainsi ses vieillards n’est certainement pas démocratique. Elle a oublié un certain nombre de personnes parmi celles dont elle doit protéger les libertés. Vivement un grand procès dès que possible pour que les responsables de ces ignominies soient punis avec des peines de confinement.

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1 octobre 2020 4 01 /10 /octobre /2020 09:46

Pas de décès de la COVID. Ou si peu 1. Alors pour continuer de répandre la peur, il n’est plus question que de contaminés, de cas contacts ; chiffres abscons, invérifiables. Et justifications suprêmes de toute une débauche de restrictions de liberté : il faut sauver l’hôpital d’une surpopulation de malades. Ce n’est plus les patients qui doivent entrer en service de réanimation, c’est l’hôpital lui-même qui doit être mis sous oxygène. On tourne en rond ou pour parler plus prétentieux : « c’est une mise en abyme ».

Je ne hais pas l’hôpital, enfin si … un peu … mais très peu. Mais je trouve qu’il y a bien d’autres institutions à sauver en priorité : les théâtres, les salles de concert ; je préfère les troupes et les orchestres aux infirmières et aux aides-soignantes. Les uns me font plaisir, m’intéressent, les autres sont sinistres et m’ennuient. J’aimerais conserver l’atmosphère accueillantes des bistrots, restaus, brasseries, qui me servent à boire, à me nourrir, voire à me reposer pendant une promenade, plutôt que les files d’attente d’hypocondriaques devant les laboratoires d’analyse, ou les entrées des urgences. Les uns me sont utiles, les autres sont affligeants.

Que je n’écrive pas ce que je ne veux pas dire : les hôpitaux sont nécessaires mais bien d’autres institutions le sont tout autant. La dictature de l’hygiénisme au détriment de la culture, de la curiosité, de la qualité de vie me font penser à tous ces autres dictats sur l’urgence climatique, l’urgence terroriste, l’urgence sociale, qui ne sont pour moi que des alibis d’apprentis oppresseurs qui tentent d’imposer leurs idées au nom de la défense d’un prétendu bien commun.

 

 

  1. Il suffit de consulter les statistiques de l’INSEE pour les mois de mai, juin, juillet, aout pour constater qu’il n’existe aucune surmortalité pour ces mois en 2020.
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12 septembre 2020 6 12 /09 /septembre /2020 17:41

Même scénario qui commence à se roder.

Une première salve de rumeurs pour bien ancrer une peur : « les courbes sont exponentielles » (les courbes de quoi, personne ne le sait vraiment, et ce n’est pas le sujet), « les comportements non civiques se sont multipliés et sont responsables d’une nouvelle expansion de la pandémie » (comme d’habitude les relations de cause à effet sont affirmées faute d’être prouvées). La deuxième salve des rumeurs est confiée à de vieux routards chargés de laisser filtrer que des mesures de coercition vont être prises : et un Delfraissy pour annoncer que des décisions difficiles sont imminentes, et un épidémiologue (j’ai découvert qu’il en existait une flopée) pour assurer que pour sauver l’hôpital et éviter un reconfinement  il faudrait être nécessairement moins laxiste ; personne ne le dit vraiment, mais tous sous-entendent qu’il serait judicieux de confiner les vieillards, astucieux d’interdire les réunions familiales de plus de dix personnes, ne pas hésiter à sanctionner les comportements déviants.

L’ouverture orchestrée et jouée, le gouvernement peut passer au premier acte. Celui de la dramatisation du scénario : à force cris est annoncé un rapport (secret pour faire monter la tension) d’un comité scientifique sorti de l’enfer des bonnes intentions ; puis dans la foulée la tenue d’un conseil de défense (le terme conseil de guerre n’est pas encore employé ; ça viendra ; celui de conseil des ministres ou de réunion interministérielle est jeté aux orties comme trop lénifiant). La progression du drame se fait à l’aide de petites astuces : la réunion sera suivie d’une conférence annoncée d’abord du ministre de la Santé ; puis décidément plus tard d’une allocution premier ministre ; discours dudit Castex encore retardé pour bien nous faire sentir tout le poids des mots qu’il va prononcer. Chute du premier acte : le premier ministre n’annonce que des vétilles et fait confiance aux français pour ne pas aller plus loin. Effet espéré : le peuple ravi de ne pas être bastonné, remercie le gouvernement de sa mansuétude. Un peu Guignol, mais doit plaire.

Les autres actes suivront. Ils correspondront à des tours de vis injustifiables en principe, justifiés par de prétendues alertes sanitaires, pris à l’abri d’une période d’urgence extensible à l’infini. Ce seront de nouvelles agressions à nos libertés fondamentales. De nouvelles ablations à ce qui est écrit dans la constitution que nous avons votée sur notre droit à la liberté, celle de circuler, celle de s’exprimer, notre droit à la propriété, celle de posséder, de disposer, d’utiliser. En France, comme ailleurs vient le règne de ces démocraties sans électeurs, sans droit de pensée, sans force d’âme. Le règne du technocrate fier d’être républicain dans une démocratie vidée de son sens, à l’abri de scientifiques qui étalent leur ignorance, leur inefficacité et leur droit de nous protéger contre nous-même. Le régime de chiens qui acceptent leur laisse et leur collier parce qu’ils ont été terrorisés ; l’acceptation de leur servitude est renommée sens civique. Moins humiliant.

La scène finale dont ils rêvent est l’unisson médiatique qui salue la prouesse des chefs, l’étonnante soumission du peuple, l’absence de toute opposition et l’impérieuse nécessité de reconduire de tels héros.

Le scénario de la dictature molle.

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24 août 2020 1 24 /08 /août /2020 11:03

 

 

 

2020

2019

2018

2017

juin

44500

45300

43940

43399

mai

47800

48000

46748

47327

avril

65700

48100

49372

46089

mars

61500

52400

59233

49159

février

50200

54800

51137

51563

janvier

55900

59200

58611

66990

         

Total

325600

307800

309041

304527

 

 

 

 

 

 

(Statistiques de décès France métropolitaine, INSEE)

 

Ces statistiques montrent :

  • la surmortalité due à la Covid en mars : +12000 personnes
  • surmortalité aggravée en avril : +15000 personnes (ce qui montre l’inefficacité du confinement)
  • la disparition complète de la surmortalité en mai et juin
  • la crise dont personne n’a parlé de janvier 2017
  • la surmortalité globale d’environ 18000 personnes due non seulement à la COVID mais aussi à tous les AVC, crises cardiaques et autres maladies mortelles qui n’ont pas été soignées pendant le confinement.

Le mensonge d'état est flagrant : 

- sur l'importance de la pandémie

- sur la persistance de la pandémie

- sur l'inefficacité du confinement "à la française".

 

Où sont les médias pour publier des chiffres qui sont publiés par un organisme officiel ?

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29 juin 2020 1 29 /06 /juin /2020 18:10

Trois évènements me sont restés de cette époque de confinement : la trouille (le mot peur me paraît trop noble), l’inefficacité (voire l’inexistence) de la science, l’acceptation veule d’injonctions qui allaient bien au-delà de la raisonnable prudence.

 

La véritable pandémie a été celle d’une trouille mondiale qui a diffusé depuis Wu Han : elle a frappé d’abord les chinois de la classe moyenne, dont la méfiance envers leur système hospitalier était connue et dont la confiance envers le régime repose sur un pacte indicible, l’absence de liberté est acceptée à condition que se développe  pouvoir d’achat et sécurité; le pouvoir inquiet de perdre l’appui de cette classe a appliqué avec la brutalité des systèmes totalitaire la réponse qui lui paraissait le mieux convenir pour la rassurer en confinant sévèrement toute une région. Deuxième étape de la propagation de la trouille : Conte, président du Conseil italien, sans parti, sans histoire, sans légitimité, se met au diapason d’une population terrorisée, abusée par les messages sinistres des chinois, inquiète des désastres sanitaires dans des hôpitaux de Lombardie et décide d’un confinement presqu’aussi brutal que celui des chinois ; l’importance de cette décision est capitale, car elle indique que les démocraties peuvent s’aligner sur les méthodes totalitaires. Pour les autres pays, il devenait difficile de ne pas confiner. Favorisée par des décideurs esclaves de leurs opinions, les décisions de confinement se sont universalisées avec des modalités tempérées pour les dirigeants intelligents, et des modalités sévères pour ceux plus apeurés. La France s’est clairement située dans le clan des plus terrorisés. 

 

La deuxième révélation est l’inutilité de la science face au virus. Le constat est que l’on ne disposait d’aucun médicament pour soigner la maladie. Des batailles féroces ont eu lieu pour tenter de faire accroire que telle ou telle molécule pouvait avoir un effet curatif. Les résultats sont encore douteux pour être dans la litote. On ne disposait pas d’ailleurs de moyens préventifs : les masques furent tour à tour indispensables, suspects, encensés, vilipendés ; les tests ne pouvaient servir qu’à des statisticiens et nullement aux patients ; avec les gestes barrières, on revenait au stade le plus primitif de la médecine : la science ravalée au simple hygiénisme. Quant aux hôpitaux et à leurs chefs de service d’urgence et de réanimation, ils ont tenté de faire croire qu’ils avaient une utilité sanitaire : les fameux lits de réanimation étaient au mieux des lits de torture ; la seule vérité est que survivaient parmi ceux qui entraient en soins intensifs ceux qui ne réagissaient pas trop fort aux attaques du virus ! L'unique parole sensée au milieu des lits était : « vous reprendrez bien un peu de doliprane ». Les hôpitaux servaient au mieux à des services de soins palliatifs, avec le manque criant des seuls qui auraient pu apporter du réconfort : les aumôniers et leurs prières. La bonne volonté des soignants n’est pas en cause, leur dévouement aux malades est certain, mais il n’est pas nécessaire de faire croire qu’ils ont réalisé des miracles : ils ont juste accompagné comme ils pouvaient la détresse physique.

 

La troisième révélation est l’incroyable soumission à des consignes absurdes. Probablement due à l’addition de la peur propagée par les gouvernements et les médias et par la perte de confiance dans une science en pleine déréliction. La prolifération d’interdictions saugrenues a suscité très peu de révoltes ou de désobéissances sauf dans des cités moins sensibles au matraquage de la parole des politiques apeurés, des scientifiques hystériques et des journalistes à plat ventre devant le sensationnel. Le summum de l’imbécilité a été atteint avec l’interdiction des espaces sauvages comme les forêts, les campagnes, les plages aux promeneurs. Le summum de la barbarie a régné dans les hospices avec l’enfermement des vieillards au prétexte de prolonger leur vie de quelques mois supplémentaires au mépris de leur santé mentale, du bonheur qui pouvait éclairer leurs dernières années, du respect immémorial des derniers instants de vie. Mépris des libertés, mépris du vieil âge, accepté par des populations qui ont perdu leur culture.

 

Un coquetèle de lâcheté, d'ignorance, de précipitation ont contribué à faire de ces trois évènements les révélateurs de la crise du village mondial.

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