29 avril 2020
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L’étrange défaite de l’état français devant le coronavirus est indubitable (quant aux nombre de morts rapporté à la population, seules la Belgique, l’Italie et l’Espagne ont fait pire, dans le monde entier, à ce jour). Dans des accents pétainistes et Macron et Philippe ont abondé dans un langage à la fois infantilisant (restez chez vous braves gens), sans perspectives (il faut courber la tête en ces temps difficiles), et antidémocratique (confiez nous toutes vos libertés, nous avons les solutions pour vous protéger). Et pourtant de quoi peuvent-ils se targuer sinon d’avoir transformé une épidémie, certes dangereuse, mais loin de l’être autant que bien d’autres au XXème siècle, en une sorte de crise de nerf nationale, d’éloge de la lâcheté. Ils se sont abrités derrière les artisans de la défaite, ces chefs de service d’urgence et réanimation qui clamaient qu’il fallait sauver l’hôpital et n’ont fait que distribuer du savon et du paracétamol, et se livrer aux joies de l’acharnement thérapeutique dans des lits de réanimation qui sont des lits de torture dont peu réchappent. Ils font penser à ces amiraux de 1940 qui voulait sauver « la Flotte », orgueil du pays, et qui ont courbé la tête pour quelques places et finalement livrer nos navires aux ferrailleurs. Et les Delfraissy et autres pontes se sont érigés en comité scientifique qui manipule nos gouvernants, monopolisent écrans et micros, pour nous faire accepter l’abjection de la privation de nos libertés, l’absurdité de leur slogan que la vie doit primer sur tout. Je ne sais pas s’il faut déconfiner, il faut surtout démandariniser la santé, faire prendre conscience à ces professeurs que l’amélioration des hospices est prioritaire par rapport à leurs demandes de lits, il est indispensable de décontaminer le pays de ces prétendus sachants qui ne savent rien, mais ont l’arrogance de nous donner des leçons sur ce qu’il est indispensable de faire. Alors pourquoi faire crédit à ces pantins qui pètent de trouille devant le virus, répandent l’angoisse dans la population, et l’asservissent au nom de principes de peur. L’histoire bégaie, et le même avilissement qui a suivi l’étrange défaite s’étale sous nos yeux.
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coronavirus
26 avril 2020
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Grand sujet : sont-elles réunies ou non ? J’imagine un congrès refondateur, ou un grand débat, ou un Grenelle de toutes les conditions sanitaires du monde au cours de laquelle elles pourraient enfin décider en toute sérénité du sort des hommes : distanciation sociale à perpétuité, confinement obligatoire tous les ans comme une sorte de carême purificateur, islamisation généralisée du vêtement avec port obligatoire d’un masque ou voile, d’une djellaba ou surblouse.
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coronavirus
21 avril 2020
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Une stupéfiante bassesse de vue caractérise ce professeur de médecine vissé sur sa chaire de paon. Toute la politique du gouvernement doit être asservie au seul objectif qui le passionne : l’augmentation du nombre de lits de réanimation ; y faire passer un maximum de personnes, sans savoir d’ailleurs combien en ressortent vivants (donnée confidentielle qu’il ne diffuse jamais), semble être pour lui l’objectif le plus vertueux qu’il soit. Ses vitupérations pour sauver l’hôpital, au début de la crise, ont noyé les appels au secours des médecins de ville et surtout des médecins des maisons de retraites. Mais que lui importe le désastre sanitaire des vieillards il fallait faire croire que ses services de réanimation avaient une utilité. Il ne s’occupe pas de malades, mais de patients, dénomination qui cache mal des cobayes, des témoins de son génie. Il continue de réclamer une prolongation d’un confinement qui l’approvisionne en infectés à jet continu ; que des marauds veuillent l’importuner avec des désirs de rencontre, de travail, de ne pas faire faillite, de se nourrir, de ne pas crever de désespoir, le met en rage ; son visage déformé par la colère, sa voix vibrante de haine, il les déclare irresponsables, ignorants, coupables du péché suprême : tentative d’attentat contre l’hôpital.
Et pourquoi cette sainte indignation ? Sauver des vies assène-t-il ! De quoi ? De la douceur d’une mort paisible ? De la grandeur d’une fin de vie entouré des siens et leur affection ? Qui lui a donné cette fonction ? Pourquoi sort-il du seul rôle qui devrait être le sien : un habile technicien qui apporte des soins à ceux qui souffrent.
Dans mon portefeuille j’ai laissé des instructions pour qu’au grand jamais je sois intubé par ce plombier fat.
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portrait
coronavirus
13 avril 2020
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Veaux, moutons, chiens ? On ne sait plus trop comment qualifier les français qui subissent le confinement sans protester ; les seuls insubordonnés sont les SDF qui étalent leur crasse et les reliefs de repas, mendiés on ne sait où, après avoir refusé avec la dernière des énergies d’aller prêter leur bras au ramassage des fruits et légumes des maraichers et arboriculteurs ; d’autres, j’allais oublier, et pourtant bien plus nombreux, sont les acteurs de la circulation et de la commercialisation de drogues dures ou douces, du tabac ou des masques de contrebande qui hantent centres villes et cités interdites aux forces de l’ordre. Quant à l’immense majorité, elle en redemande. Rien n’est suffisant dans la suppression des libertés, et au cas où les forces de l’ordre ne séviraient pas assez vite, ils sont là, les braves défenseurs du civisme, de la citoyenneté, à aller porter leur délicate délation à qui de droit. L’enthousiasme frémit déjà à rajouter à l’emprisonnement chez soi, aux sorties millimétrées, l’octroi d’un masque au port obligatoire, l’obligation de se trimbaler avec son téléphone portable pour être mieux tracé ; et pourquoi pas, comme le suggère Hidalgo, classer la population en plusieurs catégories avec chacune des droits différents (une suggestion, pour faciliter le travail de contrôle : afficher sur ses vêtements un signe distinctif) ; et encore créer des hôtels de concentration où l’on pourrait fourrer et d’un côté tous ces malades qui nous gênent, et de l’autre tous ces vieux qui n’ont pas eu la délicatesse d’être contaminés.
Mais, dans les médias, cette soumission est insuffisante. Ils rêvent d’une population de lombrics, de vers de terre, toujours plus bas dans la terre, toujours plus humiliée et humiliable. La rébellion est trahison. Le doute est négationnisme. La critique est irresponsable, et même criminelle. L’abaissement dans l’indignité est réclamé. La fange n’est pas suffisante comme nourriture. L’adoration des soignants devient une religion obligatoire, et toute insubordination à leur égard une hérésie dangereuse. Des projets ? Mais pour quoi faire ? L’état omnipotent s’occupe de vous. Vous ne travaillez plus ou vous ne voulez plus travailler, l’état vous dédommagera.
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coronavirus
9 avril 2020
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Delfraissy arrive à dire à une minute d’intervalle que la seule solution pour maîtriser l’épidémie est le confinement le plus strict possible pour empêcher le virus de se répandre, et que nous serons assurés qu’il n’y ait pas une recrudescence de l’épidémie tant que la moitié de la population de sera pas immunisée en ayant contracté la maladie : la seule conclusion que l’on peut tirer de ce bredouillis de la pensée est qu’il n’y a pas d’issue pour un retour à une vie normale.
Raoult préfère ignorer tant les principes de base de la recherche médicale posés par Claude Bernard, que l’article essentiel du serment d’Hippocrate de ne pas nuire (non nocere). Son excellence sur ses travaux passés ne peut faire excuser son incompétence sur ses assertions actuelles. Faire appel au tribunal des médias et de l’opinion publique pour tenter de dissimuler ses erreurs est indigne.
Le professeur duschmoll anone que la santé n’a pas de prix. Bien entendu qu’elle a un prix : celui de tous ceux qui vont faire faillite, celui chômage des millions de personnes pour une durée indéterminée, celui de tous ces gens qui sont en pleine panique sur leur avenir. Mais Monsieur le Professeur ne rêve que de ses équipements supplémentaires, de son nombre de lits, de sa cour d’infirmières et d’internes ; que le reste du monde révère l’hôpital.
Le professeur trucmuche qui répète en boucle que le confinement a fait ses preuves. Ah ! Où ? Quelqu’un a-t-il vu une corrélation quelconque entre le nombre de malades nouveaux, le nombre d’entrées à l’hôpital et la durée du confinement ; en toute logique, puisque la durée d’incubation contaminante est dite de 15 jours, il devrait y avoir un effet déjà bout d’une semaine.
Le professeur chose nous parle des personnes dont il a sauvé la vie. Deux questions : combien sont sortis indemnes des caissons de réanimation ? Personne ne sait aujourd’hui. Les malades sont stockés. Un jour peut-être ils sortiront. Dans quel état ? Je crains une manifestation de plus d’un acharnement thérapeutique dont je ne suis pas certain que quiconque l’ait demandé. Mais le malade a-t-il droit à la parole ? Comme l’expriment ces distingués mandarins : c’est un patient ; qu’il subisse et prenne son mal en patience.
Cette théorie de fats fait peur. Bien plus que le virus. Ils sont en compétition pour savoir qui imposera les mesures les plus privatives de liberté. Des scientistes qui faute de faire aveu de leur incompétence face à ce virus se parent de plumes.
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coronavirus